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La Russie y est presque

Alan Dzagoev (g), trois buts en deux matches

Alan Dzagoev (g), trois buts en deux matches - -

Après avoir tenu en échec la Pologne (1-1), contrainte une nouvelle fois de partager les points, la Russie n’aura besoin que d’un nul contre la Grèce pour voir les quarts de finale. Pour l’équipe de Franciszek Smuda, il faudra absolument gagner face aux Tchèques.

Il y a bien eu une soixantaine d’arrestations dans les rues de Varsovie, mais le combat a eu lieu sur la pelouse du stade national. En ce jour de fête national russe, les partenaires d’Andrei Arshavin, leaders du groupe A après avoir corrigé les Tchèques (4-1), sont entrés dans le match tambour battant. Curieusement le sélectionneur polonais Franciszek Smuda leur a proposé une équipe ultra défensive, avec Robert Lewandowski seul en pointe. Ce sont pourtant les Aigles qui allument les premières mèches obligeant Malefeev à effectuer deux sauvetages sur Obraniak puis Boenisch. Mais passé le premier quart d’heure, la possession de balle sera russe et le restera (56%), les Polonais répondant par contres. La Russie ouvre le score par Alan Dzagoev (37°), son troisième en deux matches, ce qui fait de l’attaquant ingouche le meilleur marqueur du tournoi. Les Polonais répondent par Jakub Błaszczykowski (57e), grâce à une superbe frappe du gauche. Dzagoev a l’occasion d’enfoncer le clou peu après l’heure de jeu, mais les Russes, pourtant dominateurs, sont maladroits dans le dernier geste. La rencontre se termine en hourah football, mais le résultat ne bougera plus. La Russie, comme l’URSS avant 1989, n’a toujours pas gagné contre la Pologne en match officiel. La Pologne enregistre son cinquième nul pour dix victoires. Reste qu’au classement, les hommes de Dick Advocaat pointent en tête de leur groupe avec 4 points. Ils auraient pu tranquillement préparer leur quart de finale avec un succès ce soir. Ils se contenteront d’aborder leur dernier match contre les Grecs avec sérénité et la nécessité de faire au moins un nul. Pour les Polonais, troisièmes avec 2 points, le contrat est simple : il faudra absolument s’imposer face aux Tchèques, deuxièmes avec 3 points, dans ce qui ressemble à une finale pour la deuxième place. Les Rouge et Blanc sont dos au mur.