Landreau : « Attention au coup de fatigue »

Landreau à l'oeil sur les deux prochains matches des Bleus - -
Mickael, votre impression après cette victoire facile contre les Féroé ?
On a rendu ce match facile parce qu’on a fait une bonne entame, et rapidement on a mené au score, ce qui nous permis de gérer et d’accélérer le moment opportun, puis après avec la fraicheur des jeunes qui sont rentrés on a réussit à faire la différence dans un match qui était plus incroyable qu’autre chose.
Finalement ça vous réussit ces déplacements express avec une arrivée trois heures avant le match…
Je ne sais pas si c’est bien que cela se reproduise. Souvent le premier match physiquement ça va mais c’est celui qui suit, va falloir bien récupérer parce qu’il y aura quand même un contrecoup. Ce matin (dimanche) au réveil, on se disait « Peut-être que l’on va voir Pointe-à-Pitre », mais non finalement après onze heures de vol on était en Norvège… (rires)
Avez-vous eu peur ?
On n’a jamais eu peur en tant que voyage parce que finalement on était au-dessus des nuages donc il n’y avait pas de souci, par contre on a eu peur de ne jamais arriver à l’heure et de devoir déclarer forfait, on ne savait pas trop ce qui pouvait se passer. On a eu un pilote exceptionnel, à l’arrivée les conditions étaient vraiment très difficiles avec un brouillard très bas.
Les joueurs ont bien réagit aux événements ?
Toute l’équipe a été sereine et finalement l’a très bien pris, c’était juste de la fatigue. Mais bon… avant le match, j’ai croisé le gardien qui m’a dit : « Pas trop fatigué ? », j’avais vu des interviews de lui, je n’ai même pas pu lui dire « Oui ». Il a pris deux jours, il travaille…et finalement nous ont s’est concentré pour notre match, quand on voit ce qu’il y a avait en face de nous, on n’avait pas à se plaindre, on était content de jouer ce match, il fallait faire le travail, prendre les trois points, une première étape avant les trois matches qui nous restaient à faire.
Ce genre d’aventure soude un groupe ?
Bien évidemment qu’on s’en souviendra, c’était une journée assez particulière, mais bon on n’a pu eu la peur comme ça a pu nous arriver à d’autres moments, mais quand même, on se demandait ce qui allait nous arriver.