Les tops et les flops

Ils ont plu ou déçu, séduit ou irrité. Ils, ce sont les principaux acteurs de la phase de poules de l’Euro 2008. Voici notre florilège des tops et des flops de la compétition.

Les Tops

Les gamins de Marco Van Basten
9 buts en trois matches dont sept face aux deux derniers finalistes de la Coupe du monde, difficile de faire mieux. Van Basten dispose de toute une palette de jeunes gâchettes (Huntelaar, Sneijder, Van der Vaart, Kuyt). Et lorsque celles-ci rouillent un peu, d’autres (Robben et Van Persie) sont là pour reprendre le flambeau.

Le pied droit de David Villa
Le buteur du FC Valence est aujourd’hui l’unique meilleur buteur de la compétition (4 réalisations), juste devant Lukas Podolski (3) et d’autres ténors attendus comme Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic ou encore Luca Toni. Son entente remarquable avec Fernando Torres dope largement les chances de victoire finale des Espagnols dans ce tournoi 2008.

Une surprise nommée Croatie
Les hommes de Slaven Bilic sont montés en puissance lors de ses matches de poule. Physiquement d’abord mais également sur le plan du jeu. Du coup, la Croatie, probable équipe surprise de la compétition, a désormais, après sa démonstration face à l’Allemagne, l’étiquette de favorite. Guidée par la vista d’un petit génie (Luka Modric), cette sélection peut commencer, en cas de victoire face à la Turquie, à voir loin dans cette épreuve.

Les Turcs, rois du money-time
Trois coups de canon en fin de match face aux Tchèques ont suffi aux hommes de Fatih Terim pour s’inviter dans les quarts de finale de la compétition. En effet, face aux partenaires de Petr Cech, on ne donnait pas cher de la survie des turcs, un peu empruntés et en dessous du niveau qu’on pouvait leur prêter en début de tournoi. Mais Ces dernier ont eu le mérite d’y croire, ajoutant à un évident bagage technique du cœur et de l’envie. Le réveil de leur gâchette numéro un, Nihat Kahveci, n’est pas étranger à leur qualification. Au prochain tour, ils auront face à la Croatie toute latitude de prouver leurs progrès.

Le Portugal de Cristiano Ronaldo
Largement favori d’une poule faible, le Portugal a fait le métier pour se qualifier en quart de finale. Si sa défense n’a pas toujours présenté les meilleures garanties, son milieu de terrain (Deco, Joao Moutinho, Cristiano Ronaldo), son principal point fort, est monté en régime au fil des matches. De quoi voir l’avenir sereinement à tel point que les Allemands, adversaires des Lusitaniens en quarts, ont dû mal à cacher la pression qui pèse sur leurs épaules.

L’indispensable Arshavin
Son retour en tant que titulaire après deux matches de suspension a fait sensation. C’est lui, d’un but remarquable et d’une activité débordante d’énergie, qui a mis les Russes sur la voie du succès et des quarts de finale de l’Euro aux dépens de la Suède. Alors, certes, son incorrigible discipline ne l’a toujours pas quitté mais son talent, lui, est un argument de poids que son sélectionneur Guus Hidink ne peut se permettre de ne pas utiliser.

La rédaction - Alix Dulac