Malouda : « C’est chaud »

Malouda incertain contre le Maroc et l'Ukraine - -
Florent Malouda, comment évolue votre blessure (contusion du ménisque externe) ?
J’ai passé une IRM cet après-midi. (hier). C’est rassurant mais il y a un temps de cicatrisation. C’est toujours un peu douloureux. On va faire les soins tranquillement. C’est chaud pour vendredi contre le Maroc. Pour l’Ukraine, je vais faire tous les efforts pour y être. Si je n’y croyais pas, je serais déjà reparti à Londres. La seule certitude à ce jour, c’est que je ne suis pas encore opérationnel.
Etes-vous supporter de l’Italie face à l’Ecosse ?
Les circonstances font que je n’ai pas trop le choix (en cas de victoire de l’Italie face à l’Ecosse samedi, la France serait assurée de disputer l’Euro 2008). Une victoire italienne nous donnerait quand même un bon coup de main. Mais on doit compter seulement sur nous. Il ne faut pas attendre le résultat de samedi pour préparer la rencontre contre l’Ukraine. On doit s’y mettre tout de suite.
Quel regard portez-vous sur les jeunes lyonnais ? Vivez-vous leur éclosion comme une concurrence à votre poste ?
La concurrence a toujours existé en équipe de France. Avant, il y avait par exemple Zidane. L’équipe de France se mérite. Il est donc normal de retrouver ce qui se fait de mieux. La concurrence, je la vis au quotidien à Chelsea.
Comment avez-vous vécu le départ de José Mourinho ?
On savait que ça pouvait arriver en cas de mauvais résultats. J’ai été très surpris, son départ a été assez brutal. Malheureusement, c’est le lot de beaucoup d’entraîneurs aujourd’hui. En tant que joueur, c’est une donnée qu’il faut accepter. Mais ça reste tout de même très perturbant. J’ai passé peu de temps avec Mourinho mais nous étions très proches. Il m’a désiré, j’étais un de ses hommes de base dans son effectif. Il y avait donc un certain affectif. C’est quelqu’un qui ne laisse pas indifférent, il est assez charismatique.
Vous êtes-vous posé des questions après son départ ?
Il n’y a pas de place pour les états d’âmes. On ne vous demande pas votre avis. Nous avions pris du retard au classement sur Arsenal et Manchester, il fallait donc immédiatement réagir en se retroussant les manches. Aujourd’hui, nous sommes revenus dans la course au titre.