RMC Sport

Sagnol : « Je retrouve le sourire »

Willy Sagnol est un homme heureux

Willy Sagnol est un homme heureux - -

Ecarté des terrains durant six mois, Willy Sagnol revient en équipe de France pour son plus grand bonheur.

Willy, on vous imagine heureux de retrouver l’équipe de France…
Après onze mois sans équipe de France, je suis super content de retrouver tout le monde. Ca m’a manqué. L’équipe de France, c’est la locomotive. Je retrouve le sourire. Je ne me sens pas comme un petit jeune mais presque. Je découvre d’ailleurs de nouveaux joueurs. Ca montre que l’équipe de France a un réservoir important.

Physiquement, comment vous sentez-vous ?
Je ne sais pas si mon genou s’est refait une santé parce que j’ai quand même connu une blessure importante. Je sais que je vais devoir faire attention jusqu’à la fin de ma carrière.

Durant votre absence, avez-vous craint pour votre place de titulaire chez les Blerus ?
Non. Ma seule crainte, c’était de savoir si j’allais pouvoir rejouer un jour au football. Revenir en équipe de France n’était pas le plus important. Si je n’étais pas chez les Bleus, ce n’était pas à cause de mes performances. Donc à partir du moment où je reviens à un niveau physique normal, il est logique d’être rappelé en équipe de France.

Ce match face à l’Espagne, c’est un avant goût de l’Euro ?
On sait que l’Euro sera très difficile. Donc autant de disputer des matchs de préparation face à l’Espagne, l’Angleterre ou les Sud-Américains. Ca va nous permettre de nous jauger et de savoir sur quoi on doit travailler.

David Trézéguet a déclaré qu’il ne souhaitait pas évoluer avec les A’. Quel est votre sentiment sur cette affaire ?
Là, c’est l’ami qui parle. Sur le fond, je me dis qu’il n’a pas tort. Je ne vois pas l’intérêt de venir chez les A’ si on n’est pas motivé. Il vaut mieux laisser la place à quelqu’un d’autre. En disant cela, David a été honnête. C’est quelque chose qu’il ne faut pas lui enlever.

Comment se passe votre collaboration avec Franck Ribéry au Bayern Munich ?
Ca se passe très bien. Quand des français se retrouvent à l’étranger dans le même club, il y a toujours une affinité naturelle qui se crée. Cela avait commencé en équipe de France puisqu’on jouait sur le même côté. On était amené à dialoguer énormément.