Civelli, la roue de secours

Le défenseur argentin n’a joué que deux bouts de matchs depuis le début de la saison. Pourtant, il brûle de rendre service à son équipe demain contre Twente.

Dimanche 8 février 2009. Marseille accueille Bordeaux. A la 89e minute de la rencontre, Renato Civelli a droit à son heure de « gloire ». Blessé ou laissé à disposition de la réserve depuis le début de la saison, l’Argentin se voit offrir par Gerets sa première minute de la saison en Ligue 1. Et pour célébrer l’occasion, le numéro 2 marseillais baisse son short et montre ses fesses en faisant entrer son maillot dans le short. Et comme si cela ne suffisait pas, l’Argentin écope d’un carton jaune pour être entré sur le terrain sans l’autorisation de l’arbitre. « J’ai eu très peu parce qu’il restait cinq minutes et que je prends à un carton. On mène 1-0 mais si je dois le découper, je le découpe », plaisante l’Argentin.

A peine une heure de jeu au compteur

En l’absence de Julien Rodriguez, blessé à la cuisse, Renato Civelli jouera-t-il son deuxième match de la saison face à Twente ? Entré à la place de l’ancien Monégasque contre le Mans alors qu’il reste près d’une heure à jouer, l’Argentin a livré en tout cas une partie correcte. « Civelli a montré que si on a besoin de lui, il tient le coup », a déclaré Eric Gerets sur OMTV.
Tour à tour barré par Julien Rodriguez, Ronald Zubar, Hilton, Erbate ou même Lorik Cana descendu en défense centrale pour dépanner, le natif de Pehuajó n’avait pas la cote auprès de Gerets. Mais la série qui frappe l’arrière garde phocéenne oblige le Lion de Rekem à revoir ses plans. Une occasion en or pour Civelli. La dernière ?

La rédaction - P.T.