La cerise sur le Porto

Falcao, buteur de Porto en finale de la Ligue Europa. - -
Le débat est un vieux marronnier. Quelle est la meilleure équipe d’Europe ? Entre Barcelone et Manchester, la finale de la Ligue des champions tranchera la question mercredi prochain. Mais d’ici là, si l’envie vous prend d’entamer à nouveau ce débat, n’oubliez pas le FC Porto. Vainqueur de Braga (1-0), ce mercredi soir à Dublin, le club portugais remporte la Ligue Europa grâce à un but de Falcao, son artilleur en chef. Un quatrième sacre continental (Coupe des clubs champions 1897, Coupe de l’UEFA 2003, Ligue des champions 2004), soit deux fois plus que l’ensemble du football français (!), en forme de point d’orgue d’une saison exceptionnelle.
C’est simple, depuis l’été dernier, Porto dévore tout sur son passage avec 139 buts en 60 matches officiels. Le championnat ? Dans la poche… 21 points devant Benfica au terme d’une campagne où Porto est resté invaincu, concédant seulement trois matches nuls. La Coupe nationale ? Les hommes d’André Villas-Boas, immenses favoris, vont en disputer la finale ce dimanche face au Vitória Guimarães. Une perspective de triplé logique quand on voit évoluer cette équipe.
La patte du « Special Two »
Adjoint de Mourinho pendant sept ans, Villas-Boas démontre semaine après semaine la pertinence de son surnom, « The Special Two » (référence au « Special One » de Mourinho), en proposant un jeu chatoyant et offensif à souhait, fait de renversements incessants, de passes rapides et de pressing haut. Un cocktail détonnant qui fait vite grimper la cote du technicien portugais, plus jeune coach de l’histoire à remporter une Coupe d’Europe (33 ans et 308 jours) et certainement dans le viseur de grosses écuries européennes après une telle saison. On ne saurait leur donner tort.