Lazio-Rennes: les Bretons battus et frustrés par un Milinkovic-Savic décisif

Deux semaines après son nul contre le Celtic (1-1) en Ligue Europa, Rennes a perdu ce jeudi soir sur le terrain de la Lazio Rome (2-1, sur RMC Sport). Malgré une prestation plus qu'honorable, les Bretons sont derniers de leur poule.

Décidément, Rennes n'y arrive plus. Incapable de gagner le moindre match en septembre, avec quatre nuls et deux défaites en six rencontres, la formation bretonne voulait attaquer le mois d'octobre du bon pied, et enfin mettre un terme à sa série noire.

Malheureusement, deux semaines après avoir buté contre le Celtic en Ligue Europa (1-1), les hommes de Julien Stéphan se sont inclinés sur le terrain de la Lazio Rome ce jeudi soir (2-1, sur RMC Sport). Avec la victoire des Ecossais face à Cluj dans l'autre match (2-0) du groupe E, voilà donc les Rouge et Noir derniers de leur poule après deux journées.

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Milinkovic-Savic, le facteur X

Les Bretons n'ont pourtant pas à avoir honte de leur prestation sur la pelouse du célèbre (mais bien vide) Stadio Olimpico. Longtemps, Hamari Traoré et les siens ont tenu tête à l'actuel sixième de Serie A, au onze il est vrai très remanié ce jeudi. Les Rennais ont même proposé de jolis mouvements par séquences, et ont d'ailleurs ouvert le score en début de seconde période, lorsque Jérémy Morel a repris d'une puissante tête un coup franc de Clément Grenier au second poteau laziale (1-0, 55e).

Mais bizarrement, c'est quand il a pris les devants que le Stade Rennais s'est retrouvé le plus en difficulté. Ou plutôt, quand Simone Inzaghi a fait rentrer son maître à jouer: Sergej Milinkovic-Savic. Apparu sur la pelouse juste avant l'ouverture du score française, le milieu serbe a fait basculer la rencontre à lui seul, ou presque.

Il a d'abord égalisé sur une jolie - et peu évidente - frappe en pivot devant Morel (1-1, 63e), avant de déposer un ballon parfait sur la tête de Ciro Immobile quelques minutes plus tard (2-1, 75e), pour offrir au club romain un avantage décisif.

Rennes aurait pu obtenir deux penalties...

Rennes pourra toutefois regretter de ne pas avoir fait la différence avant, sur une frappe non cadrée de Tait (32e), ou encore sur une tentative de Camavinga à ras le poteau italien (49e), après une passe millimétrée de M'Baye Niang, dans tous les bons coups.

Stéphan et ses joueurs ne manqueront pas non plus de râler après quelques décisions arbitrales. Dans la première demi-heure, Rennes aurait en effet pu obtenir un, voire deux penalties après une charge de Vavro et une main d'Acerbi dans la surface de la Lazio. Mais l'arbitre, sans VAR, n'a jamais sifflé. Quand ça ne veut pas...

CC