Le PSG sans forcer

Grâce à des buts de Luyindula et Hoarau, le PSG a dominé une équipe limitée du Maccabi Tel-Aviv (2-0) en barrages aller de la Ligue Europa. Toujours invaincus cette saison, les Parisiens peuvent aborder le match retour sereinement.

Le PSG n’a pas eu besoin de trop forcer son talent pour battre le Maccabi Tel-Aviv (2-0) en barrages aller de l’Europa League. Malgré un relâchement en fin de rencontre, les Parisiens se sont facilement imposés grâce à deux buts de Luyindula (3e) et Hoarau (60e). « C’est un bon résultat, mais il faut finir le travail au match retour dans une semaine », note Antoine Kombouaré.
Face aux Israéliens, le coach parisien avait décidé de se priver de huit titulaires au coup d’envoi. Coupet et Makelele étaient même en tribunes. Autant dire que Kombouaré anticipait déjà la venue de Bordeaux, dimanche en championnat. Il faut dire que le Maccabi Tel-Aviv n’avait pas les moyens, hier, de faire trembler le PSG. Même si le club israélien a éliminé les Grecs d’Olympiakos au tour précédent, ses joueurs, en manque de compétition (leur championnat n’a pas encore repris), n’ont pas fait le poids face aux Parisiens.

Hoarau fait le break

Dans un Parc des Princes qui sonnait creux (à peine plus 10.000 spectateurs), le PSG se facilite la tâche d’entrée grâce à Luyindula. Titulaire aux côtés de Hoarau, celui qui est devenu le meilleur buteur de L1 en activité depuis le départ de Niang (86 buts), profite d’une erreur de Strol pour tromper Strauber, le gardien du Maccabi (1-0, 3e). Le plus dur est fait. La charnière 100% gauchers Armand-Sakho n’est pas inquiétée. Et si Hoarau de la tête, bute une première fois sur Strauber (42e), son plat du pied sur un excellent service de Giuly, permet au PSG de faire le break (2-0, 60e). Le Réunionnais inscrit son premier but de la saison. En fin de rencontre, des Parisiens trop relâchés, manquent de se faire surprendre par Avidor (77e) puis sur une frappe de Buzaglo repoussée par Edel (87e). « On n’a pas pris de but, préfère retenir Kombouaré. C’est de bon augure pour la suite. »

Aurélien Brossier