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Lille prépare la braderie

Le Lillois pourrait bien ne pas évoluer au LOSC l'an prochain.

Le Lillois pourrait bien ne pas évoluer au LOSC l'an prochain. - -

A quelques heures d’un match à Valence (ce mercredi à 21h05) qui peut ouvrir la porte des seizièmes de finale de l’Europa Ligue à son club, le président lillois Michel Seydoux a annoncé qu’il allait devoir se séparer de certaines cadres l’été prochain.

Le visage actuel du LOSC risque de ne ressembler que de loin à celui de la saison prochaine. Dans une interview accordée mardi au quotidien Nord Eclair, Michel Seydoux a confié qu’il serait contraint de vendre plusieurs joueurs dans sept mois afin équilibrer ses comptes. « On a un trou d'environ 20 millions d’euros, annonce le président nordiste. L'Etat ne nous aide pas en supprimant le DIC (droit à l’image collective) par exemple. Comme nous n'avons pas encore de stade, on continue de fonctionner avec un budget en déficit. »

Les joueurs retenus cette année, après le transfert de Michel Bastos à Lyon pour 18 millions d’euros, devraient donc obtenir leur bon de sortie sans difficulté. « On va trouver l'équilibre pour ne pas renier notre ambition. On ne va pas chercher à vendre (Eden) Hazard, mais d'autres joueurs qui sont là depuis longtemps et qui peuvent avoir envie d'un nouveau challenge », poursuit Seydoux. Des propos qui désignent sans les nommer Adil Rami, empêché de rejoindre l’OM, ou Yohan Cabaye, qui avait longtemps clamé ses envies d’ailleurs.

Lille a donc tout intérêt à briller avant la saignée qui se prépare. Relancés en championnat par un large succès contre le voisin valenciennois (4-0), samedi, les hommes de Rudi Garcia tenteront de valider leur billet pour les seizièmes de finale de l’Europa League, ce mercredi à Valence (21h05). Une victoire en Espagne tuerait le suspense. Mais les Lillois ne s’en cachent pas, le gros rendez-vous de la semaine se situe plutôt dimanche contre Lyon. D’autant qu’en cas d’échec à Mestalla, une dernière chance de qualification européenne s’offrira à eux dans quinze jours contre Prague. Décidément, Lille doit apprendre à jongler avec ses priorités.

La rédaction - Sylvain Coullon