Ramé : « Une période moins faste »

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Ulrich Ramé, après la Ligue des Champions, la Coupe de l’UEFA…
Ce n’est pas la priorité, mais ça reste un match européen. Donc une vitrine. Dans la situation dans laquelle nous sommes depuis deux ou trois matches, il faut penser à la victoire et essayer de franchir ce tour. En plus, Galatasaray est un habitué des Coupes européennes et aura envie de briller parce que la finale est en Turquie (à Istanbul, ndlr).
La motivation suffira-t-elle ?
Il ne faut pas grand-chose parfois. On doit prendre cette rencontre de la meilleure manière possible et se donner les moyens de gagner. On sait qu’on ne devra pas prendre de but à la maison, car quand on connaît l’ambiance chez eux…
Vous avez déjà joué contre eux à trois reprises (deux fois en Ligue des Champions et une fois en Coupe de l’UEFA) ces trois dernières années. Vous restez sur deux victoires et un nul. C’est encourageant…
Il faudra essayer de faire pareil. Mais ce déplacement reste particulier. On ne joue pas dans le même stade qu’il y a trois ans. Le Stade Olympique est une toute petite enceinte très chaude.
« Cavenaghi a la clé »
Etes-vous en perte de confiance ?
On reste sur deux résultats moyens avec deux buts évitables (contre Grenoble et à Marseille, ndlr). Cette situation nous blesse. Maintenant, on doit l’occulter et partir avec l’intention de s’imposer pour faire ce que l’on a pu faire contre Marseille en étant plus efficace. C’est ce qui nous manque. Nous sommes dans une période moins faste dans ce domaine. Ça provoque le flou, mais nous n’avons pas à nous disperser.
Cavenaghi reste sur quatre matches sans but. Est-il l’explication de ces problèmes ?
Comme n’importe quel joueur, il y a de plus ou moins bonnes périodes. On va le booster. De toute façon, il a la clé pour retrouver la confiance. Il le sait et en est conscient.