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Signé Ben Arfa

Le meneur de jeu marseillais a ôté une belle épine du pied de son équipe en égalisant en fin de partie

Le meneur de jeu marseillais a ôté une belle épine du pied de son équipe en égalisant en fin de partie - -

Grâce à un but de Ben Arfa en toute fin de match (1-1), Marseille arrache le nul à Benfica et conserve toutes ses chances de qualification pour les quarts de finale.

Hatem Ben Arfa commence à devenir le joueur décisif que tout Marseille attend depuis son transfert de Lyon en 2008. En marquant d’une superbe tête à la 90e minute, le meneur de jeu marseillais arrache, sur la pelouse du stade de la Luz, une égalisation précieuse dans l’optique de la qualification pour les quarts de finale de la Ligue Europa.

Pourtant, avant ce coup de boule providentiel, l’OM pense avoir laissé filer toutes ses chances. Le spectre de Vata n’est pas loin de plomber une fois de plus le moral des supporters olympiens. Vingt ans après, l’attaquant angolais n’est pas là pour propulser le cuir au fond des filets marseillais. Non, cette fois, c’est le portier de l’OM qui commet lui-même une faute de main, relâchant un centre en retrait directement dans les pieds de… Pereira qui profite de l’aubaine (1-0, 75e).

Ramires manque le break

A ce moment de la partie, les hommes de Deschamps peuvent se mordre les doigts. Car avant ce coup du sort, l’arrière-garde avait tenu bon face aux Rouges. Et leur 2,56 buts de moyenne, championnat et Ligue Europa confondus. Certes le Paraguayen Cardozo fait frissonner le banc marseillais (33e). Aimar, lui, fait timidement chauffé les gants de Mandanda (40e). Et Di Maria titiller de près le poteau du portier olympien. Mais la charnière centrale Mbia-Diawara, si performante en Ligue 1, avait exporté son savoir-faire en terre lusitanienne, le tout avec force et engagement.

Et puis, les Marseillais ont les occasions pour marquer ce but vital à l’extérieur, mais leur maladresse ou les exploits de Julio Cesar, le gardien portugais, sauvent Benfica. La fin du match est d’ailleurs plus compliquée pour l’OM. Benfica, si intermittent pendant plus d’une heure de jeu, joue libéré. A l’image du Brésilien Ramires qui expédie un missile sur la transversale de Mandanda (86e). L’OM passe tout près du KO. Jusqu’à ce que Hatem Ben Arfa fasse sa forte tête…

La rédaction - Alix Dulac