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"Il met en danger la vie d’un collègue": la colère du patron de Crystal Palace après la sortie kamikaze sur Mateta

Jean-Philippe Mateta au sol après une grosse faute lors de Crystal Palace-Millwall le 1er mars 2025 en FA Cup

Jean-Philippe Mateta au sol après une grosse faute lors de Crystal Palace-Millwall le 1er mars 2025 en FA Cup - Icon Sport

Steve Parish, le président de Crystal Palace, a chargé le gardien de Millwall, Liam Roberts, coupable d’une sortie kamikaze sur l’attaquant français Jean-Philippe Mateta ce samedi en FA Cup. Sorti sur une civière, le buteur tricolore (27 ans) a été transporté à hôpital. Il souffre d’une blessure à la tête et d’une entaille derrière l’oreille.

"Terrible, terrible." Steve Parish est encore sous le choc. Ce samedi après-midi, le match du 5e tour de FA Cup entre son club, Crystal Palace, et Millwall, a été marqué par l’impressionnant choc entre Jean-Philippe Mateta et le gardien adverse Liam Roberts. Dès la 9e minute de jeu, ce dernier a été l’auteur d’une sortie kamikaze, percutant de plein fouet l’attaquant français au visage.

L’international olympique est resté de longues minutes au sol avant d’être évacué sur une civière puis transporté à l’hôpital. "Ce que nous savons pour l’instant, c’est qu’il a une entaille derrière l’oreille et une blessure à la tête", a indiqué à la pause le président des Eagles au micro de la BBC.

"Il met en danger la vie d’un collègue"

Mais Steve Parish était surtout furieux contre Liam Roberts, expulsé après recours au VAR. "Depuis que je regarde des matchs de foot, je n’ai jamais vu une telle sortie", a pesté le boss londonien. "J’ai regardé l’âge du gardien, il a 30 ans. C’est la sortie la plus inconsciente que j’ai jamais vue sur un terrain de football. Je crois qu’il doit se remettre en question parce qu’il met en danger la vie d’un collègue avec un geste comme celui-là." Et le patron de Cyrstal Palace de poursuivre, ému : "C’est difficile pour moi de parler du match parce que nous sommes inquiets pour "JP". C’est une sortie terrible. Je n’ai jamais rien de vu de tel."

ABr