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Euro féminin 2025: Diallo conforte Bonadei au poste de sélectionneur malgré "une vraie contre-performance" des Bleues

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Deux jours après l'élimination de l'équipe de France de l'Euro féminin 2025 en quart de finale par l'Allemagne, le président de la FFF, Philippe Diallo, a dressé le bilan de la compétition. S'il maintient sa confiance en Laurent Bonadei au poste de sélectionneur, il reconnaît que les objectifs n'ont pas été atteints.

Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a affirmé lundi à l'AFP son soutien au sélectionneur des Bleues Laurent Bonadei malgré la "cruelle désillusion" de l'élimination dès les quarts de finale de l'Euro 2025. Pour le dirigeant, la question du changement de sélectionneur "ne se pose pas".

"Après les JO, nous avons fait confiance à Laurent (Bonadei) jusqu'à la Coupe du monde (en 2027, ndlr) avec pour ambition d'accompagner la transition de cette équipe entre les générations. Onze victoires consécutives et une phase de groupe réussie (à l'Euro), il y a des choses positives à retenir. Mais avec beaucoup d'humilité, il faut reprendre le travail et ce sera avec Laurent Bonadei", a affirmé Diallo. Il n'a cependant pas cherché à atténuer la déception de l'échec en quarts de l'Euro après les tirs au but face à l'Allemagne.

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"Une forme de signe indien"

"C'est une vraie contre-performance, c'est la huitième fois dans les neuf derniers grands tournois que la France est éliminée au niveau des quarts de finale", a-t-il rappelé en dénonçant "une forme de signe indien". "Il va falloir réfléchir avec le sélectionneur et les responsables du foot féminin à la FFF sur la façon dont nous pouvons mieux travailler", a-t-il ajouté.

Concernant les choix du sélectionneur de ne pas retenir des cadres comme Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, Philippe Diallo tient à rappeler que "chacun est à sa place." "Je suis président de la Fédération, nous avons un sélectionneur et il lui appartient de faire ces choix forts. Il nous appartient de le soutenir et c'est ce que je fais: il avait pour mission d'assurer la transition des générations au sein de l'équipe et il l'a fait avec courage", conclut le patron de la FFF.

ABr avec l'AFP