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Henry : "Je pense que je peux toujours jouer…"

Thierry Henry

Thierry Henry - AFP

Trois jours après son dernier match en MLS, Thierry Henry a donné une conférence de presse ce mardi à New York. L’occasion de revenir sur son expérience américaine longue de quatre saisons et demie. Et surtout d’évoquer son avenir possible à Arsenal ou ailleurs.

Il a d’abord évoqué son aventure américaine. Ses quatre saisons et demie aux New York Red Bulls, l’élimination en finale de Conférence ce week-end, les fans, le futur du club. Mais l’essentiel était ailleurs. Sa carrière US derrière lui, Thierry Henry faisait face aux médias new-yorkais, ce mardi à la Red Bull Arena, pour un dernier point presse avant son départ. Et forcément, le sujet du moment a vite préempté la discussion : alors, quel avenir pour «Titi » ?

Force du passé oblige, l’hypothèse d’un retour à Arsenal revient avec insistance dans le débat. S’il a refusé d’en dire plus sur sa prochaine étape, le Gunner de cœur n’a pas caché son envie de retrouver Londres : « Noël approche donc c’est un souhait. Ce n’est pas quelque chose qui va arriver comme ça mais c’est un souhait. » Une déclaration qui laisse peu de place au doute. Qui rebondit, surtout, sur la phrase lâchée ces derniers jours par Arsène Wenger : « Thierry est un homme d’Arsenal. Il a vécu ici les meilleurs moments de sa carrière et même de sa vie. Il reviendra certainement un jour. Dans quel rôle ? Je ne sais pas. C’est à cela qu’il doit réfléchir: la direction qu’il veut donner à sa nouvelle vie. »

« Tout cela reste pour l’instant assez flou »

A terme, court ou long, « Titi » redeviendra un Gunner. A coup sûr. Reste une question. En tant que joueur ou dans le staff pour entamer une carrière de technicien? L’intéressé ne précise rien. Mais ne ferme aucune porte. « Je pense que je peux toujours jouer, a confirmé Henry (37 ans). Mais tout cela reste pour l’instant assez flou. Nous verrons bien ce qui arrivera. » Qu’il revienne en Europe ou pas, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus (51 réalisations) n’en oubliera pas New York pour autant.

« Titi » a ainsi précisé qu’il comptait garder sa résidence du centre-ville et revenir « voir quelques matches » des Red Bulls. Histoire de garder le contact avec une aventure inoubliable sur les plans humain et sportif : « Les gens pensent que la MLS est une ligue facile mais ce n’est pas du tout le cas. Si vous venez ici en fin de carrière sans être prêt à être performant, vous allez vite vous en apercevoir. » Avec 52 buts et 49 passes décisives en 135 matches, Henry n’avait pas pris le challenge par-dessus la jambe. Nul doute qu’il en sera de même pour son prochain. Où et dans quel rôle ? Les interrogations demeurent.

A.H.