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Henry réussit son « jubilé »

Thierry Henry

Thierry Henry - -

L’attaquant des New York Red Bulls n’a pas manqué son retour à l’Emirates Stadium, dimanche, face à Arsenal, pour le compte de l’Emirates Cup. A l’origine de l’égalisation des siens (1-1), le buteur français a tout simplement remporté le tournoi.

Il n’était pas venu pour ça. Refouler la pelouse de l’Emirates Stadium, un jardin qu’il n’a connu que brièvement -blessures obligent- lors de son ultime saison à Arsenal, lui aurait suffi. La standing-ovation d’un public debout et acquis à sa cause également. La ola des supporters heureux de retrouver leur ancienne idole aussi. Mais remporter l’Emirates Cup, ce tournoi estival organisé tous les ans par son ancien club, devant ses anciens fans et anciens coéquipiers, Thierry Henry n’y avait probablement pas songé. C’est pourtant ce qu’a réalisé la légende vivante d’Arsenal. Et, au vu du scénario de ses retrouvailles de dimanche, ce n’est certainement que justice.

L’arbitre gâche la fête

Car Thierry Henry n’était pas venu en touriste à Londres. Ménagé la veille, lors de la victoire des siens sur le PSG (1-0), l’ex-international français (123 sélections, 51 buts) a fait du « Titi ». Une frappe en pleine course un peu trop croisée (10e). Un coup franc dont il a le secret (24e) magnifiquement repoussé par Szczesny, le tout sous les yeux de 65 000 supporters londoniens pourtant prêts à immortaliser l’éventuel but de leur ancienne idole. Et une « spéciale » du droit, pas assez forte et pas assez enroulée pour faire trembler les filets des Gunners. Mais pas de but. Ni la surprise tant espérée par le joueur et ses fans : celle de voir Mister Henry disputer, comme convenu, les cinq dernières minutes de la rencontre, maillot d’Arsenal sur le dos. Privilège refusé par l’arbitre du match, soucieux de faire respecter les règles de ce tournoi, certes amical, mais soumis malgré tout à un règlement officiel.

Qui c’est le patron ?

La cerise sur le gâteau, c’est le capitaine de New York qui ira la chercher, bien aidé par Bartley, buteur contre son camp en conclusion d’une offensive initiée par Henry himself. 1-1, score final. Le but de Van Persie n’aura pas fait de petits pour Arsenal. Et c’est en compagnie de ses coéquipiers que le Néerlandais salue le héros du jour, vainqueur de la cinquième édition de l’Emirates Cup. Deux championnats (2002, 2004), deux Cups (2002, 2003) et quatre titres de meilleur buteur de la compétition (2002, 2004, 2005, 2006), 226 buts pour Arsenal en 380 matches et des milliers d’instantanés de bonheur en rouge et blanc : Henry a mérité sa standing-ovation. Lui qui rêve un jour de revenir au club a pu constater que sa cote d’amour était intacte à Londres. « Je reviendrais, avait-il confié quelques heures plus tôt. Mais certainement pas juste après Arsène Wenger. Le boss, c’est le boss. » Sauf que le patron dimanche, c’était lui.

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Le PSG termine fort

Surpris par les New York Red Bulls samedi (1-0), le PSG s’est bien repris ce dimanche en dominant largement Boca Juniors (3-0). Le club de la capitale, avec Hoarau, Gameiro et Nenê alignés d’entrée, s’est montré séduisant offensivement et a pu compter sur un Jean-Eudes Maurice euphorique (buteur et passeur décisif pour Hoarau) pour faire plier les Argentins. Auteur d’un splendide coup franc, Ceara se chargera de clore la marque. Ce succès permet au PSG (3 points) de finir 2e de l’Emirates Cup, derrière son bourreau de la veille, New York (4 pts) mais devant l’organisateur de l’épreuve, Arsenal (2 pts). Boca Juniors complète le quatuor (1 pt).