I comme Iniesta

RMC Sport vous propose de revivre le film de l’année 2012 de A à Z. Aujourd’hui, retour sur la saison en fanfare du chef d’orchestre espagnol, Andrés Iniesta, l’homme qui donne le « la » dans la partition du Barca et de la Roja.

Malgré son mètre 69 sous la toise, Andrés Iniesta à définitivement tout d’un grand. Son palmarès monstrueux qui s’allonge tous les ans, ses inspirations géniales qui font chavirer le Nou Camp, sa capacité à faire basculer les matchs sur un dribble, sur une passe… En cette année 2012, El mago de Fuenteablilla (« Le magicien de Fuenteablilla », sa ville de naissance) s’affiche encore une fois comme l’un des tout meilleurs joueurs du monde.

Andrés Iniesta, l’une des références majeures du monde du football, ça donne quoi en 2012 ? Eh bien rien de moins qu’un deuxième titre de champion d’Europe des nations consécutif avec l’Espagne, un joueur désigné meilleur joueur de l’Euro et de la finale (victoire 4-0 contre l’Italie), et un sacre de meilleur joueur UEFA devant Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.

Un joueur unique, dans l’ombre des deux géants

Sur le terrain, si Messi est le buteur du FC Barcelone et Xavi le maitre à jouer, Iniesta est tout simplement la petite touche de génie qui fait du Barca un club définitivement à part. Iniesta, un diamant à l’état brut. Un talent à part, « unique» comme le dit Guardiola en personne. Et si son physique lui a longtemps joué des tours, dès que l’attaquant enchaine les matchs, dès qu’il est épargné par les blessures comme au cours de cette saison 2012, son talent s’affiche comme une évidence.

Seul bémol pour le catalan d’adoption : pour faire sa place pour de bon dans l’Histoire, l’Espagnol doit composer avec deux extra-terrestres nommés Messi et Ronaldo. Une cohabitation que gère plutôt bien celui qui s’affirme de plus en plus comme le troisième meilleur joueur du monde. Un statut officialisé par sa quatrième nomination consécutive au Ballon d’or. Un classement 2012 où la troisième place lui semble d’ores et déjà promise...