Il n’y a pas « Vélo-syndrome »

"Même si c’est un joli vers, je ne crois pas au syndrome du Vélodrome. Il n’y a pas de « Vélo-syndrome ». Je penche plus pour le concours de circonstances. Une équipe qui reçoit l’OM veut créer l’exploit devant son public alors que celle qui se déplace ne veut pas perdre. Les données ne sont pas les mêmes et la tâche est autrement compliquée pour Marseille. Il faut alors construire le jeu contre une équipe qui cherche à le détruire. Les lacunes de l’OM sont alors forcément plus criantes. Le problème est que celui qui a été pris à l’intersaison pour débloquer les situations quand il faut faire le jeu, c’est Hatem Ben Arfa. Mais il est la plupart du temps sur le banc. Mais tout ça peut changer vite avec toute la confiance accumulé à Paris et à l’Ajax. Brandao devient très intéressant. Et si les retours en forme de Mamadou Niang, Mathieu Valbuena ou Baky Koné se confirment, il n’y aura plus de syndrome, ou plutôt si, pour les adversaires de l’OM. Malgré la fatigue des matches disputés tous les trois jours, je ne sais pas si Nantes sera capable de faire aussi bien que Le Mans ou Valenciennes. Se déplacer à Marseille ne va plus être un cadeau."