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La famille de Christophe Gleizes, journaliste détenu en Algérie, lance un appel à Zidane et au monde du sport

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Les proches de Christophe Gleizes étaient invités du 20h de France 2 jeudi soir et ont notamment réclamé le soutien du Ballon d'or 1998. Le journaliste de sport a été condamné à 7 ans de prison en Algérie.

Christophe Gleizes a été condamné à sept ans de prison ferme dimanche dernier. Il est accusé d'avoir discuté avec un responsable du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes, et d'"apologie du terrorisme" et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". Des accusations vivement contestées, dues au fait que le journaliste ait eu des contacts, en 2015 et 2017, avec un responsable du club de football de la JS Kabylie (à Tizi Ouzou), par ailleurs responsable du MAK.

Jeudi soir, au 20h de France 2, ses proches ont pris la parole. "Ce serait formidable que Zinédine Zidane s'engage dans ce combat", a expliqué Francis Godard, le beau-père de Christophe Gleizes. "Car c'est un combat pour la liberté de la presse et aussi pour le monde du football. Les journalistes sont mobilisés mais on aimerait que le monde sportif le soit autant. Christophe (Gleizes) est un journaliste sportif, ce qui l'intéresse ce sont les affaires du sport. Donc ça concerne très directement le monde du sport."

Arrêté en mai 2024

Journaliste pour plusieurs médias dont So Foot, Christophe Gleizes a fait appel de sa condamnation. Son beau-père a aussi expliqué qu'il a "assez peu d'espoir" que le président algérien Abdelmadjid Tebboune accorde sa grâce au journaliste.

C'est à la suite de cette condamnation que les proches de Christophe Gleizes ont décidé de médiatiser l'affaire, après un an passé dans le silence. Le journaliste, grand fan de foot et du PSG, était en Algérie pour s'intéresser à la Jeunesse sportive de Kabylie, le club de Tizi Ouzou, la capitale de la Kabylie. Il était parti en mai 2024 en Algérie. Arrêté par les autorités algériennes, il a d'abord été soumis à un contrôle judiciaire qui a duré pendant 13 mois avant que ne survienne sa condamnation le week-end dernier.

Thomas Palmier