RMC Sport

La Guinée équatoriale hérite de la CAN

Cérémonie d'ouverture de la CAN 2012 à Bata, le 21 janvier, lors de Guinée équatoriale - Libye (1-0)

Cérémonie d'ouverture de la CAN 2012 à Bata, le 21 janvier, lors de Guinée équatoriale - Libye (1-0) - AFP

Trois jours après l’exclusion par la Confédération Africaine de Football (CAF) du Maroc, qui souhaitait le report de la Coupe d’Afrique des Nations en raison de l’épidémie du virus Ebola, la Guinée Equatoriale a hérité de la compétition, maintenue du 17 janvier au 8 février 2015.

La CAN 2015 a trouvé son hôte. Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a choisi de confier l’organisation de la CAN à la Guinée équatoriale, où il est reçu ce vendredi, par le président de la République, Teodror Obiang Nguema. Le pays d’Afrique centrale remplacera du 17 janvier au 8 février, le Maroc, hôte initial, exclu mardi, après avoir demandé le report de la compétition en raison de l’épidémie du virus Ebola.

La Confédération Africaine de Football a choisi de s’appuyer sur un pays expérimenté et prêt dans les plus brefs délais. Et pour cause, la Guinée Equatoriale avait co-organisé l’édition 2012, avec le Gabon. « C’était la meilleure option du moment, confie le porte-parole de la CAN, Junior Binyam. L’expertise de ce type d’événement est disponible parce que la Guinée Equatoriale a co-organisé la CAN en 2012, donc elle remplissait un certain nombre de conditions pour que la compétition s’y déroule. Et la volonté politique de la Guinée équatoriale a été un élément décisif. »

Fin de l’imbroglio

A l’occasion de la CAN 2012, le stade de Bata, d’une capacité de 40 000 spectateurs avait accueilli le match d’ouverture, ainsi qu’un quart de finale et une demie. Un autre quart de finale s’était déroulé dans le nouveau stade de Malabo, devant 12 500 personnes. Les quatre sites retenus pour la phase finale sont d’ailleurs Malabo et Bata, ainsi que Mongomo et Ebebiyin, le tirage au sort ayant lieu le 3 décembre prochain.

Le pays de 616 459 habitants, bordé par le Cameroun et le Gabon, et extrêmement riche, en raison de ses ressources en pétrole, dispose de toutes les infrastructures nécessaires. Outre les stades, la Guinée équatoriale est dotée de nombreux hôtels et de routes adaptées pour accueillir l’épreuve. Après des mois de tergiversations, l’imbroglio CAN 2015 a enfin trouvé sa chute.

la rédaction