Le onze de la présidentielle

Gardien : Jean Lassalle
Il est grand et plutôt rugby que foot avec son fils qui joue 2e ligne. Donc sans doute plus à l’aise avec ses grosses mains qu’avec les pieds... Et s’il a attrapé 500 signatures, il peut bien choper quelques ballons.
Arrière droit : François Asselineau
Sélectionné à la surprise générale, il reste à découvrir. Le Chimbonda de 2017, la chanson en moins… Attention à la règle du hors-jeu quand même.
Défenseur central : François Fillon
On l’a connu plus solide que ces derniers mois. Très discuté, au point d’avoir failli perdre sa place de titulaire, il passe son temps à défendre mais il est souvent pris en défaut. Va-t-il retrouver de la rigueur dans les grands matchs?
Défenseur central : Philippe Poutou
Gaucher idéaliste, il préfèrerait s’envoler sur l’aile et s’ouvrir le champ du possible, mais ses limites techniques le contraignent à balancer loin devant en attendant son grand soir.
Arrière gauche : Benoît Hamon
On attendait plus après sa formidable percée du match précédent… Il s’est fait doubler sur sa gauche par un aîné plus à l’aise avec les nouvelles technologies et a dû reculer d’un cran. En plus, il manque de soutien en club pour pouvoir confirmer.
Milieu de terrain : Marine Le Pen
Plus Vinnie Jones ou Joey Barton qu’Andrea Pirlo. Agressive, dure sur l’homme, elle tacle, récupère, intercepte (à toutes les frontières du terrain) et impose le rythme en prenant moins de cartons rouges que son père à l’époque. Elle veut le brassard de capitaine.
Milieu de terrain : Nicolas Dupont-Aignan
Avec beaucoup de présence, il s’exprime de mieux au mieux au milieu des plus grands que lui. Mais il a encore pas mal de chemin à faire avant d’arriver au plus haut niveau. Ça passera sans doute par un départ de son petit club, où tout le monde joue pour lui, afin de se frotter à la concurrence.
Milieu de terrain : Nathalie Arthaud
Une grosse patte gauche, du caractère. Elle essaye de s’imposer sur un côté très fourni, mais n’est pas encore sortie de l’ombre de celle à qui elle a succédé, la travailleuse Arlette.
Ailier droit : Jacques Cheminade
Rêveur, souvent la tête dans les nuages, il est difficile à cerner. Créatif, certes, mais va-t-il trouver la bonne idée pour s’offrir une occasion de but?
Ailier gauche : Jean-Luc Melenchon
Très expérimenté, il a longtemps cherché son meilleur poste. Mais le vent en poupe, il va de plus en plus vite sur son aile et fait partie désormais des cadors de l’équipe. Au stade, il n’y a que la tribune VIP qui ne se lève pas à l’annonce de son nom. Elle n’aime pas vraiment ses chaussures rouges.
Avant-centre : Emmanuel Macron
Comme Benzema au Real Madrid, il ne cesse de dézoner pour aller tantôt à gauche, tantôt à droite. De quoi faire râler ses coéquipiers qui déplorent qu’il ne serve pas assez de point de fixation. Un jeune prometteur, qui a pris le risque de quitter le club où s’il s’est révélé au cours de la saison, mais qui va devoir résister à la pression dans les chocs pour la mettre au fond.
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