Affaire Raul Asencio: la seconde plaignante, mineure au moment des faits, retire sa plainte contre le Madrilène

Alors que l'une des victimes avait déjà retiré sa plainte contre Raul Asencio, accusé de "pornographie infantile", c'est au tour de la deuxième, mineure au moment des faits, d'abandonner les charges contre le défenseur madrilène.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Raul Asencio. Le défenseur du Real Madrid est notamment accusé de "pornographie infantile" et poursuivi pour l'enregistrement et diffusion d'images sexuelles sans le consentement de deux jeunes femmes dont une mineure, en juin 2023 aux Canaries. Un mois après le retrait de la plainte de la première victime présumée, la seconde plaignante a elle-aussi fait machine arrière dans sa procédure contre le joueur aujourd'hui âgé de 22 ans.

La jeune femme, âgée de 16 ans en 2023, a jugé, dans des propos recueillis par Cadena Cope, que "son comportement était totalement différent de celui des autres accusés" et qu'il s'est excusé. La radio espagnole affirme qu'elle maintient cependant sa plainte contre les trois coéquipiers de Raul Asencio, eux aussi mis en cause dans cette affaire: Ferran Ruiz, Andrés Garcia et Juan Rodriguez.

Raul Asencio relaxé?

Le sort du défenseur madrilène réside désormais dans la décision du parquet espagnol, qui requiert deux ans et demi d'emprisonnement à l'encontre du joueur. D'après Cadena Cope, le retrait de la plainte a été ajouté au dossier après que le parquet a déposé son accusation officielle envers Raul Asencio. Mais avec le retrait des deux plaintes et l'absence de poursuites civiles et pénales de la part des plaignantes, le parquet peut seulement retenir la charge de "divulgation de secrets", contre le défenseur madrilène pour l'obliger à comparaitre devant le tribunal. Dans le cas contraire, le natif de Las Palmas serait relaxé.

Concernant ses coéquipiers impliqués dans l'affaire, le parquet requiert quatre ans et sept mois de prison à leur encontre. Les trois hommes n'ont désormais plus qu'une plainte qui pèse sur eux.

Mylène Dufour