"J'accepte les excuses et j'accorde mon pardon", une plainte retirée contre Raul Asencio dans l'affaire de la vidéo à caractère sexuel avec une mineure

Rebondissement dans l'affaire de la vidéo à caractère sexuel dans laquelle est impliqué Raul Asencio et trois de ses anciens coéquipiers du Real Madrid. Alors que le verdict est attendu d'ici le début de l'année 2026, l'une des deux victimes a retiré sa plainte contre le joueur de 22 ans.
"Il s’agit de la plaignante majeure, qui avait 18 ans au moment de faits", a précisé mercredi Angel Garcia Muñiz sur Cadena COPE. "Elle estime que cela a été une erreur ponctuelle sans mauvaise intention." Le journaliste a partagé une partie de sa déclaration au tribubnal. "Elle a déclaré: 'j’accepte librement et volontairement les excuses et j'accorde mon pardon. Je ne veux pas qu’il soit puni pénalement.'"
Selon le Code pénal, dans un cas de découverte de secrets sans consentement, le pardon de la victime met fin à l'action pénale, comme indiqué dans l'article 201.3. La jeune femme a toutefois maintenu sa plainte envers les trois autres joueurs impliqués dans l'affaire.
L'autre victime maintient sa plainte
De son côté, Raul Asencio a reconnu "avoir commis une erreur. Je tiens à m'excuser expressément et sans condition", a écrit le défenseur dans une lettre jointe à la déclaration de la victime, comme le rapporte Marca. Mais il n'est pas encore complètement sorti d'affaire puisque l'autre victime, âgée de 16 ans au moment des faits, n'a pas retiré sa plainte à son encontre.
Les faits se seraient déroulés le 15 juin 2023 dans une chambre d'hôtel aux îles Canaries. Raul Asencio et ses anciens coéquipiers issus des équipes jeunes du Real Madrid, Andrés García, Ferrán Ruiz et Juan Rodríguez mercredi, sont poursuivis pour avoir enregistré des images sexuelles de deux femmes, dont une mineure, et les avoir diffusées sans leur consentement.
Le défenseur des Merengues n'a pas participé à la relation sexuelle mais a demandé la vidéo pour la montrer à un ami. S'il a expliqué qu'il a immédiatement supprimé le contenu ensuite, le parquet soutient que ce comportement ne peut rester impuni et qu'il mérite également une sanction pénale: deux ans et demi de prison ont été requis à son encontre, et quatre mois et sept ans de prison contre les trois autres accusés.
Raul Asencio a été pris à parti par des supporters à plusieurs reprises, en lien avec ses démêlés judiciaires. Lors du match contre le FC Barcelone le 11 mai dernier, les spectateurs du stade Montjuic ont entonné le chant: "Raul Asencio, va en prison". Plus tôt, le 13 avril, une partie du public d’Alavès a repris des chants menaçants dans sa direction: "Asencio, meurs" et "Asencio, racaille, pars de Vitoria (la ville d’Alavès)." Après une ascension fulgurante, l'Espagnol connaît une période plus délicate ces derniers mois avec des performances décevantes, notamment lors de la Coupe du monde des clubs.