Barça : Dix choses à savoir sur Luis Enrique

Luis Enrique - -
Un ancien Madrilène adulé à Barcelone
Formé au Sporting Gijon, Luis Enrique a explosé aux yeux du monde au Real Madrid, où il passe quatre saisons et décroche son premier titre de champion d’Espagne (1995). Mais en 1996, « Lucho » quitte la Maison Blanche pour rejoindre son club de cœur… Barcelone, l’ennemi intime des Merengue. Haï par Bernabeu, l’international espagnol ne se gêne pas pour célébrer ses nombreux buts qu’il inscrits durant la suite de sa carrière dans l’enceinte madrilène de manière explicite. Il devient alors la coqueluche des supporters catalans jusqu’à la fin de sa carrière professionnelle en 2004. « J’ai toujours été du Barça, a-t-il un jour déclaré. D’abord du Sporting Gijon puis du Barça. Après avoir quitté Madrid pour signer, j’ai appelé mon frère, avec qui nous sommes de supporters invétérés du Barça depuis enfants et je lui ai dit : "maintenant, on va commencer à s’amuser". »
Ni le Real... ni Oviedo
Il n’entrainera jamais les ennemis de ses clubs. Comme il le prouve, Luis Enrique ne porte pas vraiment le Real Madrid dans son cœur. C’est donc sans surprise qu’il n’envisage pas de prendre un jour les destinées du club actuellement dirigé par Carlo Ancelotti. Idem pour Oviedo, club du Nord de l’Espagne et ennemi du Sporting Gijon, son club de cœur et celui de sa ville natale.
Il a fait briller la réserve
Il a pris la succession de Guardiola en 2008 à la tête de l’équipe B de Barcelone après la promotion de Pep à la tête de l’équipe première. Sous sa direction, la réserve a atteint la deuxième division en deux ans et signé la meilleure saison de son histoire.
Un admirateur de Mourinho
S’il a souvent suivi les pas de Pep Guardiola, Luis Enrique ne cache pas une certaine admiration pour… José Mourinho, qui nourrit des relations glaciales avec Guardiola. « C’est un leader, il a de la personnalité et ce qui me plait, c’est que tous ses joueurs sont prêts à mourir pour lui », explique-t-il.
Un palmarès vierge comme... Guardiola !
S’il a brillé avec l’équipe B de Barcelone à ses débuts, Luis Enrique n’a remporté aucun trophée depuis qu’il s’est assis sur un banc d’une équipe première. A l’AS Rome, l’émulation de son arrivée a vite cédé la place à la déception avec une septième place et une seule saison sur le banc. Lors de son départ, il s’était d’ailleurs excusé auprès des joueurs de ne pas avoir réussi à mettre ses idées en place. Après une année sabbatique, il a retrouvé un banc, celui du Celta Vigo où il a davantage convaincu avec une 9e place à la clé malgré un effectif moins clinquant. Son palmarès ressemble à celui de Pep Guardiola à ses débuts sur un banc.
Il prône le recours à un psychologue
Avant de devenir entraîneur, Luis Enrique avait confié au Mundo Deportivo qu’il n’envisageait pas la vie de groupe sans la présence d’un psychologue. « Le jour où je serai entraîneur, si le club peut, ce serait bien d’avoir un psychologue pour les joueurs, le staff et même pour le président. »
Un marathonien de l'extrême
Après l’arrêt de sa carrière, Luis Enrique n’a pas abandonné le sport. Au contraire. Fan de surf, l’ancien international espagnol a pris le départ de plusieurs marathons dont le marathon des sables en 2008, course de six étapes (dont une de 42km et une autre de 80km) qui se déroule dans le désert du sud du Maroc en autosuffisance. Qu’il a terminé ! Le collectif catalan soit s’attendre à transpirer.
Luis Enrique ran the Marathon des Sables in 2008. I think his Barca teams will be quite fit.
— Matt Slater (@mattslaterbbc) May 19, 2014
Intransigeant sur les sorties nocturnes
Comme en atteste ses activités physiques répétées, Luis Enrique ne laissera passer aucun manquement à l’hygiène de vie que requiert la vie d’un footballeur de haut-niveau. Et notamment sur les sorties nocturnes de ses joueurs. « Si deux nuits avant un match important, un joueur X sort la nuit, cela signifie qu’il n’est pas prêt pour disputer ce match. Point. Il n’y a pas d’autre lecture. »
Une médaille d'or olympique
Avant la domination actuelle du football espagnol sur la scène mondiale, la Roja a longtemps couru derrière un titre depuis l’Euro de 1964. Le salut est finalement venu des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 que les jeunes Espagnols, parmi lesquels figurait Luis Enrique, ont remportés à domicile.
Il a déjà failli revenir au club en 2013
Après l’annonce du départ de Tito Vilanova l’été dernier, son nom est déjà revenu avec insistance du côté de Barcelone. Finalement, sous l’influence de Lionel Messi, l’Argentin Gerardo Martino est promu sur le banc catalan. La saison sans titre de « Tata » et les bonnes performances de « Lucho » à Vigo ont finalement réuni les deux parties un an plus tard.
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