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Rami : « Je crois en mon destin »

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Débarqué à Valence cet été, Adil Rami s’apprête à découvrir la passion de la Liga espagnole. Avec sa fraîcheur et son franc parlé habituels, l’ancien défenseur lillois avoue quelques appréhensions même s’il croit fort en lui.

Adil Rami, quelques semaines après votre arrivée à Valence, quelles sont vos premières impressions ?

Ça me plaît beaucoup, c’est une nouvelle aventure. Je découvre, c’est mon premier transfert. J’ai été impressionné par beaucoup de choses. C’est un club mythique. Les installations sont un peu plus vieillottes que celles de Lille, mais sur les ambitions, le travail, on voit que c’est un grand club. C’est vraiment professionnel. Ils font tout pour que je m’intègre bien. Il ne nous manque rien.

Vous vous apprêtez à croiser la route des Messi, Ronaldo…

Je crois en mon destin. Je ne dis pas que je suis en Espagne pour leur barrer la route. Aujourd’hui, ce sont les deux meilleurs joueurs du monde. S’ils en sont là, c’est qu’ils en ont dribblés plus d’un. Je ne serai pas le premier ni le dernier…

L’Espagne, c’est un autre monde ?

Quand on est en France, on regarde ce monde de loin. Quand on s’y approche, que l’on vit dans le pays, c’est impressionnant. J’y pense et je me dis que je vais y passer. Je n’ai pas peur, mais on parle tellement du Real ou du Barça.

Un mot sur la grève des joueurs qui a été prolongée à la deuxième journée…

On a fait une réunion. Quand les Espagnols parlent entre eux, c’est parfois un peu difficile à comprendre. On n’est à l’abri de rien, la crise, elle, sera pour tout le monde. Personnellement, je suis monté vite, je sais que je peux retomber très vite. Je profite de ce qui m’arrive en ce moment. Si jamais il se passe des choses en Espagne, je n’ai que 25 ans et je pense qu’en France, je pourrais encore aider une équipe ou deux.

« Garcia n’est pas une pleureuse »

Que pensez-vous des chances de Lille cette saison ?

Tous les ans Lille part très mal. Cette année, c’est même un peu mieux que les saisons précédentes. Il faut du temps aux recrues pour s’adapter. Je ne vois que Paris pour les mettre en difficulté. Sur le match de dimanche, je ne vois pas Marseille les inquiéter. Je vois plutôt Lille, Paris, Lyon pour le titre.

Laurent Blanc dévoile sa liste pour les matchs de l’Albanie (2 septembre) et la Roumanie (6 septembre). Espérez-vous en être malgré votre suspension face à l’Albanie ?

J’aimerais y être. J’ai envie de rester dans ce groupe, de continuer à progresser. Pendant les matchs amicaux, il y avait cette tristesse de ne pas être sur le terrain. Je suis un compétiteur et je veux être là tout le temps.