A. Diarra ne sera pas fixé jeudi

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Le cas Alou Diarra, qui a été expulsé pour avoir bousculé l'arbitre d'Auxerre-Bordeaux samedi soir, sera étudié jeudi par la commission de discipline de la LFP. L'instance devrait décider d'instruire le dossier et de convoquer le joueur, ce qui repoussera l'annonce de la sanction d'au moins une semaine, sans doute plus.
Selon le barème du code disciplinaire de la FFF, le capitaine des Girondins et de l'équipe de France risque très gros, jusqu'à six mois de suspension ferme. Par comparaison, le Nancéien Youssouf Hadji avait écopé de six mois le 20 mai dernier (en réalité ça fait quatre mois puisque la commission avait pris en compte la trêve et la L1 avait repris seulement début août) pour avoir bousculé puis insulté l'arbitre de Nancy-Valenciennes. Le Niçois Mamadou Bagayoko, lui, avait pris six semaines pour avoir bousculé l'arbitre de Monaco-Nantes en janvier 2009. Le règlement n'est donc pas toujours appliqué à la lettre. D'autant que la commission de discipline prend en considération le passé disciplinaire du joueur et son attitude après le carton rouge. Or, Alou Diarra n'a jamais eu de gros problèmes par le passé, et il s'est excusé dans la foulée auprès de l'arbitre Wilfried Bien. En revanche, le fait que le milieu défensif bordelais soit le capitaine de l'équipe de France ne mènera pas à une sanction exemplaire, car ce n'est pas une circonstance aggravante. La commission de discipline ne prend en compte que les faits, pas le statut des joueurs. Et en cas de longue suspension, Alou Diarra pourrait toujours évoluer avec les Bleus le 17 novembre à Wembley lors d'Angleterre-France, car la sanction ne concernerait que les compétitions nationales.