Adil Rami : « Je ne me fixe aucune limite »

Adil Rami pense avoir franchi un cap individuel - -
Lille est un peu rentré dans le rang depuis la double victoire face à Lyon…
Rentrer dans le rang c’est quand même un grand mot parce qu’on est encore à cinq points du troisième. Il reste quinze points à prendre. Certes, on reste sur deux défaites mais rien n’est acquis. On n’a aucune pression puisqu’on n’a pas fixé d’objectif en début de saison. Après on aimerait finir le plus haut possible évidemment.
Mais quand on voit la qualité de ce groupe ce n’est pas un peu décevant tout de même…
C’est vrai que c’est embêtant de voir qu’on a pu réussir à coller le bon wagon jusqu’à maintenant et qu’on a un peu décroché. Ce qui est bien, déjà, c'est que toutes les équipes qu’on a rencontrées nous ont craint. Mais bon, il reste encore cinq matchs. Il suffit d’un faux pas des équipes de tête pour qu’on revienne.
Ce week-end, vous allez à Lorient pour faire un gros coup ?
Il ne faut pas oublier que ce sera un match à l’extérieur. C’est une équipe qui joue bien au ballon. On va devoir se méfier. Après c’est sûr que si on prend trois points ce week-end, ça va changer pas mal de choses. Maintenant un match nul ne serait pas mal non plus.
Le bon parcours de Lille cette année vous a permis de rejoindre l’équipe de France…
Oui bien sûr. C’est pour ça que je disais quand j’ai été pris en sélection que c’était grâce à l’équipe et pas totalement grâce à moi. J’ai la chance d’évoluer dans une belle équipe.
Comment expliquez-vous votre progression ?
C’est l’enchainement des matchs. L’année dernière c’était ma première saison, je dirais même une demi-saison puisque j’ai eu une blessure qui m’a coupé dans mon élan. A la reprise, j’ai vu que Lille comptait sur moi. A partir de là j’ai passé un cap individuel et je me suis rendu compte qu’il fallait que je prouve que j’avais le niveau pour être là.
Sachant que l’équipe de France se cherche toujours une défense centrale type, vous avez peut-être une belle carte à jouer ?
Bien sûr. Avec le parcours et la vie que j’ai eus, maintenant je crois à tout. Il n’y a rien qui me fait peur. Je ne me fixe aucune limite. Tant que je peux avancer, j’avance. Et puis le jour où je tomberai sur un mur, je m’arrêterai. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas.