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Ajaccio-OM - Baup : « Pas trop d’éloges »

Elie Baup

Elie Baup - -

Bien que soulagé par la victoire de son équipe à Ajaccio (2-0), Elie Baup, l’entraîneur de l’OM, refuse de s’enflammer. Il n’a d’ailleurs pas aimé la première mi-temps de ses joueurs.

Elie, on imagine que ce succès à Ajaccio est un soulagement après trois défaites de suite toutes compétitions confondues…

Il était impératif de prendre des points et de gagner un match. La manière n’était pas toujours là. Elle ne fut même pas du tout là en première mi-temps, mais on est parvenu à obtenir ce résultat très important.

Comment expliquez-vous cette entame de match décevante ?

C’était une première mi-temps effectivement difficile. On était en retard dans tous les domaines. Il n’y avait pas assez de simplicité dans la transmission des ballons. On a compliqué les choses. Il fallait avoir de la lucidité pour jouer plus simple. Il fallait aussi des vertus morales et de l’engagement, deux choses qu’on n’a pas montrées en première mi-temps. C’était mieux après la pause.

Vous êtes donc satisfait ?

L’important était de parvenir à nos fins. On devait gagner. C’est notre septième victoire. Elle a été réalisée face à une équipe qui n’avait pas encore encaissé de but à domicile. Ajaccio est un adversaire qui a des qualités défensives. Ce n’était pas facile.

Au classement, l’OM revient à la hauteur du PSG avec un match en moins. Est-ce que cela remet les choses en place compte tenu des critiques ?

Elles sont là quand on ne gagne pas. Mais quand on gagne, il ne faut pas trop d’éloges. Il faut être mesuré dans toutes les situations.

Votre premier buteur, André Ayew, était incertain pour cette rencontre à cause d’une blessure au pied. Vous a-t-il surpris ?

On est dans une période de la saison où les joueurs ont le volume nécessaire pour jouer les matches. Ceux qui ont beaucoup joué ont la capacité, avec de la récupération voire des soins, d’être dans le rythme sur une rencontre. Le volume, ou la caisse comme on dit, ils l’ont. Dès l’instant où il ne ressentait plus de douleur, je savais qu’André pouvait jouer.

Propos recueillis par Florent Germain