Alonzo : « Ce n’est pas la joie »

Jérôme Alonzo reste positif à l'approche du quart de finale de la Coupe de France face à Carquefou - -
Jérôme Alonzo, comment est l’ambiance au lendemain de cette défaite face à Nice ?
On ne va pas vous mentir, ce n’est pas la joie, nous sommes tristes. Maintenant, on va voir si nous avons affaire à des hommes, si nous sommes costauds. Mais aujourd’hui, je n’ai pas grand-chose à vous offrir de plus.
Comment expliquez-vous ce scénario catastrophe ?
J’étais spectateur, comme tous les gens présents au Parc des Princes. J’ai donc beaucoup de mal à l’expliquer. Ce sont mes potes, mais, quand ils rentrent sur le terrain, je ne sais pas ce qui se passe dans leurs têtes. Nous étions dans une situation agréable puisque, à la 82e minute, nous étions quasiment sortis d’affaire. Après... Désormais, mon rôle est d’essayer de panser les plaies et d’avoir des mots sympas. A part ça, je ne peux pas faire grand-chose.
On peut imaginer l’abattement dans les vestiaires.
C’était l’ambiance d’une équipe défaite et qui est relégable. On se regarde les chaussures, on va vite prendre sa douche et on rentre à la maison. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Ce sont des moments pénibles à vivre. J’aimerais vous dire que nous sommes allés au restaurant tous ensemble, mais ça ne sert à rien de vous mentir. On a pris un coup sur la tête. Nous avons un mois pour sauver le club. Putain, je trouve que c’est une belle mission. Si on n’est pas mobilisé dans ces moments, il faut arrêter le foot.
Vu le contexte actuel, que représente le quart de finale de la Coupe de France face à Carquefou ?
C’est une parenthèse qui doit être gagnante. Evidemment, la priorité va à notre déplacement, samedi, à Caen. C’est une évidence. Mais en aucun cas on ne lâchera la Coupe de France. C’est con à dire mais, pendant 1h30, il faudra oublier le championnat.
Au-delà de l’aspect sportif, est-ce que ce n’est pas l’image du PSG qui est en jeu face à Carquefou ?
Si, complètement. Le peu d’honneur qu’on peut encore sauver, c’est mercredi. On n’a pas le droit de passer à côté.