Amalfitano : « Je ne visais personne »

Après avoir fustigé le comportement de certains de ses coéquipiers dans les colonnes de La Provence – « On sait qui triche » –, le milieu de terrain de l’OM a tenu à nuancer ses propos en conférence de presse. Sans effacer le malaise.

Que signifient vos déclarations publiées dans les colonnes de la Provence ?

C’était une façon d’expliquer qu’on n’était pas à 100%. En fait on n’était pas tous ensemble. Je ne visais personne. Moi, je suis là et je vais donner le maximum pour l’OM en essayant de me battre du mieux possible. Je vais faire mon boulot. Le reste, ce n’est pas moi qui le gère.

En ce moment et depuis quelques semaines, on a l’impression que les joueurs de l’OM jouent avec la peur au ventre…

Le plus important dans le foot, c’est de se lâcher sur le terrain. J’espère pouvoir le faire après deux matchs de suspension et rendre la meilleure copie possible. Les autres éléments, c’est plus de la littérature, mais aujourd’hui ce qui compte, c’est le terrain. Personnellement, j’ai envie de me battre et de faire bonne figure avec l’OM jusqu’à la fin.

« L’Euro, j’y crois toujours »

Comment allez-vous aborder cette fin de saison sans enjeu pour Marseille ?

Quand on porte les couleurs de l’OM, on doit se donner à 200%. Je l’ai fait auparavant dans mes autres clubs et là je vais le faire avec l’OM. Il faut qu’on soit conscient de ça pour finir dignement le championnat. Il faut absolument qu’on stoppe l’hémorragie. Il reste cinq matchs. Il y a encore de belles choses à faire pour finir du mieux possible cette saison.

Plus personnellement, la liste pour l’Euro 2012 va tomber dans quelques semaines. Etes-vous optimiste quant à vos chances ?

A Marseille, c’est par le collectif qu’on va s’en sortir. Je l’ai bien appris dans mon club précédent (Lorient, ndlr). Donc je sais très bien que c’est grâce à mes coéquipiers que je peux être à un bon niveau individuellement. Je pense qu’il faut y croire et j’y crois toujours.