
Ancelotti : « Le match était aussi difficile pour l’arbitre »

Carlo Ancelotti - -
Carlo, votre équipe a mené 2-0 avant de se faire rejoindre au score. Il y a de quoi nourrir de sérieux regrets sur ce match, non ?
Non, pas de regrets. C’est le football. La clé de cette rencontre, c’est peut-être ce but encaissé en fin de première période. Si on avait rejoint les vestiaires à 2-0, la suite du match aurait surement été différente.
Paris compte cinq points d’avance sur Lyon alors qu’il aurait pu en compter sept à l’issue de cette journée. Pas trop déçu ?
Non, non. Cinq points d’avance, c’est très bien à ce moment de la saison.
Est-ce suffisant dans l’optique du titre ?
Cinq points, c’est surement favorable. Mais le championnat n’est pas fini. Il y a encore beaucoup de matchs et tous seront difficiles. C’était une journée de championnat très bizarre : Lyon qui perd à Bastia, Lille qui perd contre Evian… Ça signifie que tous les matchs sont très compliqués.
On a pu voir le banc parisien très en colère après l’égalisation stéphanoise. Pourquoi ?
C’était à cause de la faute de Brandao sur Thiago Silva, seulement pour ça. Oui, cela nous a un peu énervés. Mais il y a eu beaucoup de contacts dans ce match et le match était aussi difficile pour l’arbitre.
David Beckham a disputé l’intégralité de la rencontre…
Il a démontré qu’il pouvait jouer 90 minutes avec de la continuité, une bonne condition physique. Il était très important surtout au début, pour gérer le jeu… Après comme pour toute l’équipe, la deuxième mi-temps a été un peu plus difficile.
Un mot pour finir sur Blaise Matuidi, encore énorme au milieu de terrain. N’avez-vous pas peur de trop tirer sur la corde avec lui ?
Matuidi n’a pas de problèmes. C’est un joueur en bonne condition avec des forces sur le terrain. Ça n’est pas un problème pour lui de jouer. C’est un joueur fantastique tout le temps.