Angers-Bordeaux: la colère froide de Moulin contre ses joueurs, notamment Reine-Adelaide

Angers, battu par Bordeaux ce mardi en match en retard de la 17e journée de Ligue 1 (1-2), reste 15e et sous la menace de ses poursuivants. Stéphane Moulin, le coach du SCO, en voulait à ses joueurs à l’issue de la rencontre.

Yann Karamoh prend le ballon au milieu de terrain, accélère, file vers la surface puis finit par tromper Ludovic Butelle. Temps additionnel au stade Raymond-Kopa, l’attaquant de Bordeaux crucifie Angers ce mardi en match en retard de la 17e journée de Ligue 1 (1-2). Et provoque la colère froide de l’entraîneur angevin, Stéphane Moulin.

"On ne peut pas avoir de regrets à chaque match, lâche Stéphane Moulin en conférence de presse alors que son équipe restait sur six matchs sans défaite en Ligue 1 (une victoire, cinq nuls). On n’a pas respecté le jeu. Le jeu nous a sanctionnés. Il y a eu trois actions similaires avant qu’on prenne ce contre. Le football, c’est un jeu collectif."

"Il n’est pas tireur"

Un agacement, qu’il répète ("On ne respecte pas le jeu, il nous sanctionne"), et qui concerne aussi l’épisode du penalty tiré par Jeff Reine-Adelaide et arrêté par Benoît Costil à la 59e minute, alors que les Bordelais menaient 1-0 depuis le but de Samuel Kalu à la 31e.

"Il n’est pas tireur… Il n’est pas tireur, déplore Stéphane Moulin, mâchoire serrée. On a déjà vu ça. Très souvent, il y a une sanction derrière." C’est Stéphane Bahoken qui devait se charger du penalty. Après l’égalisation de Mateo Pavlovic (64e), Yann Karamoh ira offrir la victoire aux Girondins (90e+2). Angers, 15e avec trois points d’avance sur le barragiste provisoire (Dijon, 18e), n’a pas réussi à se donner de l’air.

Laurent Picat avec Pierre-Yves Leroux