Anigo-Aulas, la passe d’arme !

Avant le choc de Ligue 1 ce dimanche (21h), les deux dirigeants font monter la pression. « Aulas devrait aller sur les planches d'un théâtre », attaque le premier. « L’appel devant le CNOSF pour Diawara est un acte de non droit », accuse le second. Ambiance…

La tension, avant Marseille-Lyon, affiche de la 18e journée de Ligue 1, ce dimanche (21h), est déjà palpable. Elle s’est traduite ce mercredi par la vive passe d’arme qui a opposé sur RMC, José Anigo et Jean-Michel Aulas. Le directeur sportif n’a pas apprécié les propos de Jean-Michel Aulas après le nul de l’OM à Auxerre (1-1). Le président lyonnais avait en effet reproché aux dirigeants olympiens de mettre la pression sur le corps arbitral dans la perspective de la rencontre opposant les deux Olympiques.

Ce mercredi, le directeur sportif marseillais a répliqué avec vigueur. « Jean-Michel Aulas, c'est sur les planches d'un théâtre qu'il devrait aller. A chaque fois, il prend la balle au bond pour mettre la pression sur les arbitres. Mais c’est de bonne guerre. Cela ne reste que du folklore. On le sait, il est comme ça. C’est aussi ça qui fait son charme. Après j’espère que l’arbitre sera assez fort pour n’avantager personne dimanche. Sinon Aulas, ça fait des mois qu’il pleure. C’était quand les résultats de son club n’étaient pas bon. Maintenant que ça va mieux, il semble avoir plus d’humour. »

Aulas : « On sait que c’est difficile d’arbitrer à Marseille »

L’attaque cinglante du Marseillais a provoqué la réaction instantanée d’Aulas. « On sait que c’est difficile d’arbitrer à Marseille », assène d’ailleurs le président de l’OL mettant un plus la pression sur M. Turpin. Mais sa froide colère concerne surtout l’appel effectué par les dirigeants marseillais devant le CNOSF concernant la suspension de Souleymane Diawara. « C’est un acte de non-droit, accuse Aulas. Parce quand vous êtes suspendu par la commission de discipline de la Ligue, vous devez faire appel auprès de la commission fédérale, qui est souvent plus sévère. Ils font ça non pas pour purger la suspension de Diawara mais pour la suspendre. Nous, nous n’aurions pas utilisé cette combine. » Le choc des Olympiques est bel et bien lancé.