Antonetti garde les pieds sur terre

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Une semaine après sa victoire face au PSG (1-0), le Stade Rennais doit-il vraiment craindre l’OGC Nice pour son deuxième match consécutif à domicile ? Même si les Aiglons ne se sont imposés qu’à une seule reprise en déplacement cette saison (2-1 à Lorient lors de la 2e journée), Frédéric Antonetti refuse de céder à l’euphorie : « Quand on a battu Paris, la logique voudrait qu’on batte Nice ? Mais ça ne se passe pas comme ça, souffle le coach des Bretons. Il nous faudra la même motivation. C’est ce que je dis aux joueurs. A nous d’être présents dès la première seconde. »
Antonetti n’a pas oublié que ses joueurs ont sombré à Sochaux (5-1) il y a seulement une dizaine de jours. Une gifle qui l’incite à relativiser le succès face aux Parisiens, même si les Bretons occupaient la troisième place avant la 23e journée. « Mais quand est-ce que le PSG a fini dans les cinq premiers, interroge-t-il. C’était en 2002 avec Vahid Halilhodzic (ndlr : en fait en 2004, les Parisiens avaient terminé à la 2e place). Si on avait gagné contre Lyon, l’OM ou Lille, trois équipes qui sont régulièrement sur le podium, s’eut été différent. On a fait un beau match, mais tout n’était pas parfait. »
C’est donc avec une extrême prudence que l’entraîneur rennais s’apprête à retrouver un club qu’il maitrise sur le bout des doigts : « J’ai passé quatre années formidables à Nice (ndlr : de 2005 à 2009). J’y ai connu beaucoup de joie et beaucoup de joueurs. Lorsqu’on a passé quatre années dans un club en tant qu’entraîneur, il en reste toujours quelque chose. Le temps ne peut pas l’effacer. » S’il est toujours aussi heureux de retrouver son ancienne formation, Antonetti ne lui fera pourtant aucun cadeau. Comme l’euphorie, la nostalgie a ses limites.