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Arles-Avignon danse enfin

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La première victoire en L1 de l’histoire de l’ACA a fait renaître l’ambition initiale de maintien. Un autre miracle est-il en cours ?

Au fond de sa poche, un homme possède peut-être la clef de la réussite. Faruk Hadzibegic, nommé voici un gros mois, est déjà un héros local. Deux nuls face à Brest et Lyon pour ouvrir le compteur-points et ce succès, enfin, à la douzième tentative. Grenoble avait attendu la 16e journée la saison passée. Sa relégation était déjà quasi-acquise. Plus précoce, Arles-Avignon peut et veut encore croire au miracle. Le club n’en est plus à un près…

Hadzibegic dicte sa loi

« Ce résultat va nous amener de la sérénité et de l’espoir. Mais il faut rester lucide. Quand on connait le foot, on sait que ça va très vite », récite le technicien bosnien, qui apprécie un peu plus à chaque sortie la qualité de jeu produit. Samedi soir, lorsque le président Salerno s’est fait escorter dans les vestiaires par quelques caméras, Hadzibegic a gentiment reconduit ce petit monde à la porte, édictant ainsi sa loi : le vestiaire, le sportif, c’est lui. « Je voulais éviter l’euphorie. Moi, je vise le maintien, pas une victoire », conclut-il.

Parmi ses mesures, il a confié à deux grognards trentenaires, Sébastien Piocelle et Kaba Diawara, le rôle de guides spirituels. « « La manière n’est peut-être pas là mais on fait des efforts de fous. Cette victoire va nous débloquer psychologiquement », espère Diawara, qui a signé samedi son premier doublé en L1 depuis… 1999. Il en a passé une nuit blanche. A rêver de maintien les yeux ouverts. Et si ce n’était finalement pas un rêve ?