
Arrache : « Je n’ai pas hésité »

Salim arrache passe de l'OM à Toulouse - -
Salim, c’est désormais une certitude, vous serez Toulousain à partir du 1er janvier...
Exactement. Je quitte l’OM pour six mois. J’ai rendez-vous le 1er janvier à Toulouse pour mon premier entraînement. Depuis deux mois, je voulais quitter Marseille. J’en avais parlé à mon agent afin qu’il se mette d’accord avec les dirigeants marseillais. Jouer cinq ou dix minutes, c’était bien au début par rapport à mon manque de compétition. Mais ça fait un an que je suis bien revenu. J’ai donc besoin de jouer. Le discours d’Elie Baup m’a bien plu, c’est une personne que j’apprécie.
Avez-vous des garanties sur votre temps de jeu à Toulouse ?
Non mais Elie Baup m’a dit qu’il comptait sur moi. J’avais besoin de sentir que le coach me voulait. Je ne dis pas que ce n’était pas le cas à Marseille. En tout cas, Elie Baup souhaite m’utiliser comme deuxième attaquant. Je n’ai donc pas hésité une seconde. Toulouse a un beau projet avec de bons joueurs. Je pense que je vais pouvoir m’exprimer.
Avez-vous eu d’autres contacts ?
J’ai eu pas mal de contacts avec des clubs de Ligue 1 mais aussi à l’étranger. Mais j’ai préféré rester un peu en France pour prouver que Salim Arrache est revenu. Je veux montrer à tout le monde que j’ai retrouvé mon meilleur niveau.
Quelles sont les modalités de votre transfert ?
Nous partons sur un prêt de six mois. Au début, Toulouse voulait une option d’achat à la fin du prêt. Mais ça n’a pas été accepté. On verra bien donc bien ce qui se passe à la fin de la saison. Pourquoi pas rester à Toulouse si ça ce passe bien ? Mais c’est à l’OM de décider.
Vous êtes arrivé à Marseille il y a un an. Quel souvenir gardez-vous de cette année passée à l’OM ?
Je suis arrivé blessé en début d’année. J’ai mis deux mois pour revenir. Marseille s’est très bien occupé de moi. Malheureusement, on ne m’a pas vraiment donné ma chance. Je garde toutefois de très bons souvenirs. J’ai eu la chance de côtoyer de très grands joueurs comme Ribéry, Nasri et Cissé. C’était une belle expérience.