Aulas au bord de la crise de nerfs

Jean-Michel Aulas s'agace - -
Comme si le simple résultat ne suffisait pas ! Accroché par la lanterne rouge du championnat (1-1), ce qui est en soi un échec cuisant, l’Olympique Lyonnais a montré des signes d’énervement évidents lors de son déplacement à Avignon. Cris avait donné le ton en agressant Meriem dès l’entame du match, coude en avant. Deux points de suture pour le milieu de terrain de l’ACA. Face à la prestation médiocre de leurs joueurs, les 700 supporters lyonnais présents au Parc des Sports ressortent la fameuse banderole « Puel Démission ». A la fin du match, Jean-Michel Aulas obligera certains joueurs à faire don, devant lui, de leurs maillots à ces fans qui auront passé deux heures sous une pluie battante. Quelques drapeaux sont balancés du carré lyonnais sur la pelouse. Le président de l’OL n’est pas au bout de ses peines. Il est apostrophé de façon apparemment narquoise par un supporter de l’ACA. Ce dernier affirmera avoir été giflé ; démenti des dirigeants rhodaniens, même si Bernard Lacombe organisera une poignée de mains de réconciliation entre « JMA » et le supporter en question, excuses à l’appui. Malaise. Le président de l’OL s’invite ensuite en salle de presse. Il y restera quatre minutes, le temps de critiquer très durement un journaliste présent sur place, à qui il reproche un article défavorable. Hors-micro, Aulas traitera carrément le confrère d’« enfoiré », avant de confirmer que le rendez-vous de mercredi, en coupe de la Ligue face au PSG, sera décisif pour l’avenir de son entraîneur, Claude Puel, plus que jamais sur un siège éjectable. Il est 19h45 : Aulas, regard et manteau sombres, quitte la Cité des Papes, visiblement très irrité par la tournure des événements.