Aulas : « Les Qataris ont indirectement sauvé le foot français »

Le patron de l'OL, Jean-Michel Aulas - -
Jean-Michel Aulas, Bafétimbi Gomis est de retour en Bleu...
C’est un garçon qui est bien, l’équipe de France a besoin de personnes comme lui. C’est très bien pour lui mais c’est aussi très bien pour l’équipe de France. Ça me fait plaisir pour lui. C’est une grande marque de reconnaissance. Quand on voit ce qu’il réalise depuis le début de la saison, il aurait été injuste qu’il ne soit pas sélectionné.
Comment le club vit-il durant les trêves internationales ?
Quand arrivent les périodes de sélection, c’est très compliqué pour les clubs et surtout pour les entraîneurs. On accroit le risque de blessure. Pour ceux qui jouent en équipes nationales, c’est effectivement un honneur. Mais pour ceux qui ne jouent pas, on s’est rendu compte qu’ils revenaient souvent sans s’être bien entraînés. Ils vivent bien, ils mangent beaucoup mais ils ne s’entraînent pas bien. Je dis ça d’une manière générale. Mais il est évident que pour les clubs internationaux, ce n’est pas toujours la bonne pioche d’avoir des joueurs sélectionnés...
« On a un effectif beaucoup plus jeune... et beaucoup moins onéreux »
Comment abordez-vous la rencontre de dimanche face au PSG ?
Paris a un certain nombre de certitudes que nous n’avons pas encore mais on va jouer crânement notre chance. On a beaucoup plus de blessés qu’eux. Un effectif beaucoup moins riche, beaucoup plus jeune et surtout beaucoup moins onéreux (rires). Donc petit avantage de timing pour le PSG. Mais on ne se plaint pas, ça permet de voir éclore les jeunes qui réussissent un début d’année de grande qualité. Ça faisait partie de notre stratégie.
Le nouveau PSG vous effraie-t-il ?
Non, j’estime que les actionnaires qataris ont sauvé le PSG mais indirectement aussi tout le football français. Le fait que le premier très gros rendez-vous de L1 se déroule dans la capitale et avec le PSG, c’est très bien pour le football. L’intégration et la rapidité de la cohésion du PSG me surprend. Donc félicitations à Antoine Kombouaré (l’entraîneur du PSG, ndlr) et à « Leo » (Leonardo, le directeur sportif parisien) qui a, comme partout où il est passé, bien fait les choses et rapidement.