Aulas veut-il mettre la pression sur les arbitres ?

L'homme fort de l'OL, par ses déclarations sur l'arbitrage du match perdu face à Bordeaux, a-t-il cherché à faire pression sur les sifflets qui encadreront le choc contre le PSG ? - -
« Moi, je ne suis pas content. Si on a ces penalties lors de la première période de la rencontre, au moment où l’on domine ce match, peut-être que le match peut s’inverser. On peut regretter, mais bon l’erreur est humaine. L’arbitre peut se tromper. Il se trompe deux fois en notre défaveur. C’est beaucoup mais M. Bré est l’un des meilleurs arbitres de France. Il y aura vendredi une revanche non pas contre Bordeaux mais contre le coup du sort. Et puis, cette fois, l’arbitre ne se trompera pas deux fois en notre défaveur. »
Les derniers propos du président lyonnais (tenus sur l'antenne d'OLTV) peuvent porter à confusion. Qu’a donc voulu dire Jean-Michel Aulas en affirmant que vendredi, face au PSG, il n’y aurait pas de décisions défavorables à l’encontre de son équipe ? Le débat est ouvert. Interrogé sur le sujet, Olivier Blanc, le directeur de la communication de l’OL, n’a pas tardé à réagir.
« On décortique les choses un peu comme ça nous arrange. Il n’a pas affirmé qu’il n’y aurait pas d’erreurs d’arbitrage. Cela arrive… mais cela serait étonnant que ce genre de choses se reproduise deux fois de suite. Maintenant, si lors du prochain match, il y a une nouvelle erreur d’arbitrage qui nous pénalise, toujours dans notre sens, eh bien il y en aura une autre… »
Olivier Blanc a également tenu à éteindre toute forme de polémique concernant les images de Canal + ayant surpris à l’issue de la rencontre Jean-Michel Aulas entrer dans le vestiaire des arbitres. « Ce qu’il faudrait déjà, c’est éviter d’interpréter le passage de Jean-Michel Aulas dans le vestiaire des arbitres. Comme il le fait à chaque fois avant de quitter le stade, il va saluer les arbitres pour leur dire au revoir. Il n’y est pas allé, comme on le laisse sous-entendre pour crier, pour hurler. Il a pu être agacé pendant le match. Mais il est allé saluer M. Bré et ses assesseurs. C’est normal qu’il soit allé le faire. S’il ne l’avait pas fait, cela aurait été anormal. »