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Auxerre forte tête

Le capitaien auxerrois a offert la victoire à l'AJA dans le temps additionnel.

Le capitaien auxerrois a offert la victoire à l'AJA dans le temps additionnel. - -

Auxerre a souffert pour dominer Le Mans (2-1) mais s’est emparé de la tête en attendant les rencontres de tous ses rivaux, dimanche.

Cette fois, l’AJA n’a pas raté l’occasion. Une semaine après un nul à Montpellier (1-1) insuffisant pour prendre la première place, le club bourguignon a obtenu un succès contre le Mans (2-1) qui lui offre à nouveau le sommet de la Ligue 1. Celui qu’il avait déjà connu au soir d’une septième victoire d’affilée en novembre. Certes, tous ses concurrents ne joueront qu’aujourd’hui mais le petit miracle se poursuit pour cette formation rarement emballante mais terriblement efficace. Et qui a fait preuve d’une énorme détermination pour remporter ce quatrième succès en cinq matchs.

Jusqu’à l’entrée du temps additionnel, le scénario n’avait pourtant rien d’imprévu. Même contre le dix-huitième du classement, les Auxerrois laissaient le contrôle du ballon à l’adversaire. Et sur un contre, Oliech profitait d’une sortie kamikaze d’Ovono pour servir Jelen, qui n’avait plus qu’à marquer dans le but vide (25e). Inhabituellement maladroit à Montpellier, l’indispensable attaquant polonais en est désormais à dix buts, dont cinq en cinq matchs.

Pedretti : « Si on est là dans le money-time… »

La deuxième meilleure défense de France gérait ensuite les affaires courantes mais, à force de refuser le jeu, se faisait rattraper par un but d’Helstad au bout du temps réglementaire (90e). Une petite minute de bonheur pour les Sarthois, Ovono se ratant encore une fois devant Oliech, qui servait cette fois Pedretti pour le but de la victoire auxerroise (92e). Un final haletant mais insuffisant pour dérider son entraîneur.

« On est premier mais il reste beaucoup de points à prendre, a tout de suite rappelé Jean Fernandez. C’était difficile ce soir (hier) et on décroche une victoire inespérée à la dernière minute. Ce qui est bien, c’est qu’on ne lâche rien. » Et qu’en est-il des ambitions ? « On vise l’une des cinq premières places. » Héros de l’Abbé-Deschamps, Pedretti se laisse lui jusqu’aux quatre dernières journées pour voir. « Si on est là dans le money-time… », lâche-t-il sans finir une phrase qui peut créer quelques frayeurs chez ses concurrents.

La rédaction