Auxerre pense au huis clos

Benoît Pedretti (capitaine d’Auxerre) : « C'est compliqué. Ce sont des décisions qui sont prises. C'est sûr qu'il y a eu un drame. S'il faut passer par là pour que ça s'améliore, il n'y a pas de souci. Mais pour nous, c'est frustrant de jouer dans une enceinte vide un quart de finale de coupe de France, en plus contre Paris. Il faudra faire abstraction de ce qu'il y a autour. Ou plutôt du fait qu'il n'y ait rien... »
Jean Fernandez (entraîneur d’Auxerre) : « Un huis-clos, ce n'est pas un match. J'ai eu l'occasion de jouer une rencontre huis clos à Marseille il y a deux ans. On n'a pas eu l'impression de jouer un match. Le foot, ce ne sont pas des stades vides. C'est toujours plus intéressant de jouer devant 15000 ou 20000 supporters de l'AJA qui encourageraient leur équipe. On va essayer de s'adapter du mieux possible. Les Parisiens, eux, seront déjà préparés. Ils ont eu le huis clos de ce soir (hier). Ce sera peut-être plus facile pour eux. »