RMC Sport

Baup : « On a lavé notre linge sale en famille »

Elie Baup

Elie Baup - -

Elie Baup assure avoir beaucoup échangé avec son groupe après la défaite face Naples, mardi en Ligue des champions (1-2). L’entraîneur de l’OM attend maintenant une réaction. A commencer par la réception de Reims, samedi en L1 (17h).

Elie Baup, avez-vous l'impression de jouer votre avenir à l'OM samedi face à Reims ?

Vous avez peut-être des infos que je n’ai pas ! Ce qui est important pour moi, c’est de renouer avec le succès, en y mettant la manière. Depuis le match de Naples, (défaite 1-2), je m’y emploie avec les joueurs. On fait des réunions, on revoit des situations de jeu, on continue à travailler.

Sentez-vous les joueurs mobilisés ?

Ce serait très grave si on lâchait l’affaire. C’est au contraire le moment d’être le plus hargneux, le plus combatif possible. Ceux qui ont assisté à la séance d’entraînement ce matin (jeudi) ont pu voir l’enthousiasme et l’engagement qu’ont mis les joueurs. On a lavé le linge sale en famille. Il faut maintenant prendre le taureau par les cornes. On doit s’engager à être combatifs, travailleurs pour les matchs à venir. Il faut qu’on se fasse violence, que ça parte des tripes et du cœur. Il n’y a plus à calculer.

Vous avez préféré attendre le lendemain de la défaite face à Naples avant de vous adresser à votre groupe. Pourquoi ?

A la fin d’un match comme ça, il faut prendre du recul. Il faut le faire de manière lucide parce que les propos à chauds ne sont pas forcément les mêmes que ceux du lendemain. Ce n’est pas le moment non plus de parler à un groupe parce qu’il sait ce qu’il a fait. Par contre, le lendemain, après avoir revu la rencontre, on peut passer du temps à en parler. On l’a fait, sur le match et sur notre série difficile où certaines lacunes reviennent.

« En Ligue des champions, la marche est un peu haute »

Qu'est-ce qui nous vous a pas plu face à Naples ?

La détermination, l’engagement, l’idée de combativité. On sait que les trois équipes de notre poule, Arsenal, Dortmund et Naples, ont peut-être un potentiel supérieur au nôtre. Donc on doit tout donner. Il faut exprimer cette détermination. On a envie de se projeter, mais quelque part, inconsciemment, on craint de se faire contrer. Il faut qu’on retrouve cette idée d’aller chercher l’adversaire et de jouer vers l’avant. Pour ça, on doit essayer de gommer nos erreurs.

Comment réagissez-vous à l'impatience exprimée par une partie des supporters ?

Moi-même et tout le groupe avons envie de réussir les matches qui viennent et de montrer un autre visage. Notre équipe a un potentiel indéniable même si, en Ligue des champions, on se retrouve face à des adversaires supérieurs. C’est un palier au-dessus. On essaye, avec nos armes, de faire du mieux possible. On n’est pas encore arrivé à faire un exploit. Mais il ne faut pas qu’il y ait des séquelles en championnat par rapport à ça. Parce que le championnat, c’est le plus important. Et on doit être le plus près possible des deux équipes annoncées favorites (le PSG et Monaco, ndlr).

Pensez-vous que certains de vos joueurs ne sont pas au niveau ?

Non. Je sais qu’on a un groupe pour bien figurer dans notre championnat et être à la troisième place. Avec l’effectif et tout ce que le club a mis en place, on doit être capable d’être troisième. Par contre, en Ligue des champions, par rapport au tirage, la marche est un peu haute.

A lire aussi :

>> Baup-Gignac, le blizzard

>> Anigo : « Baup ne joue pas sa tête »

>> L’OM au bord du gouffre

La rédaction