RMC Sport

Baup : « On est vraiment touché »

Elie Baup

Elie Baup - -

Elie Baup, l’entraîneur marseillais, était particulièrement déçu après la défaite concédée par l’OM face à Lorient (0-3) au Stade-Vélodrome. Il attend une réaction dans trois jours à Bastia.

Elie, comment analysez-vous cette lourde défaite ?

J’ai le sentiment qu’on a été à côté. Rien n’a tourné dans notre sens. Jusqu’à l’expulsion (de Charles Kaboré, ndlr), il ne s’était pas passé grand-chose. On avait la possession du ballon même si on n’était pas très menaçant. Steve (Mandanda) n’avait pas touché un ballon. Sur une action, un penalty aurait pu nous être accordé (main de Lautoa dans la surface de réparation, ndlr). Derrière, il y a la double sanction avec le penalty et le carton rouge. Et puis il y a ce deuxième but de Lorient qui est incroyable (de Corgnet, ndlr). Les faits ont été contre nous. C’est une sale soirée. Une soirée à l’envers. On est vraiment touché.

L’OM n’arrive pas à enchaîner…

A chaque fois qu’on a eu la possibilité de prendre de l’avance, on a échoué. Ça a été le cas contre Lyon (1-4), même si l’OL était supérieur ce soir-là. On avait la possibilité d’enchaîner après un bon résultat à Brest (2-1). On doit avoir de la détermination quand on est dos au mur, comme c’est le cas aujourd’hui, avant nos sorties à Bastia (mercredi) et Toulouse (samedi).

La fin de match était pesante au Vélodrome…

Quand on perd à domicile, c’est difficile pour tout le monde. Nous sommes tous responsables. Il faut passer à autre chose. Dans deux jours, on a un match à Bastia puis ensuite, un autre à Toulouse. Si on veut réussir quelque chose à domicile, on se doit de prendre des points à l’extérieur.

Est-ce un accident ?

Il faut arrêter avec les accidents. Il y a trop de situations compliquées. On doit être plus efficace et plus consistant dans les séries de matches, mais on n’y arrive pas.

Que pensez-vous des supporters qui ont scandé « Labrune démission » ?

Pour moi, il n’y a aucune raison de crier ça contre notre président. Il n’était pas sur le terrain. On est tous unis. Je ne vois pas pourquoi on montre du doigt le président dans ces situations.

Propos recueillis par Florent Germain