Bazdarevic : « Impossible d’avoir un club en Ligue 1 »

Mecha Bazdarevic pense que certains de ses joueurs l'ont lâché - -
Malheureusement, vous n’avez pas pu éviter la relégation ?
On ne mérite pas mieux sur le match d’hier soir. On est tous responsable. Il faudra essayer de finir la saison le mieux possible même si ce sera très compliqué. Il faut se projeter pour la saison prochaine. Le club et les supporters méritent mieux car ils ont été là toute la saison pour nous soutenir malgré nos mauvais résultats.
Quelle a été l’erreur d’appréciation en ce début de championnat après une première saison en Ligue 1 intéressante, voire étonnante ?
Je ne vais pas me chercher des excuses mais nous n’avons pas réussi à avoir les recrues de qualité en début de championnat. Nous n’avons pas pu nous mettre au niveau des autres équipes. La première saison où nous sommes montés, nous avions un effectif au complet. Puis je regrette de ne pas avoir eu en tout début de saison l’effectif que j’ai récupéré entre la dixième et la douzième journée. Nous avons manqué de choix au niveau des joueurs. Pour être en Ligue 1, il faut que nous nous mettions à niveau et avoir plus de moyens.
Continuez-vous l’aventure avec Grenoble la saison prochaine ? Ou attendez-vous de savoir si le club va être revendu ?
C’est très difficile pour moi ce qu’il se passe. Ça fait trois ans que je suis ici et je souffre de cette situation. Je partage les souffrances des gens du club. Ils méritent autre chose. Il faut vite que le propriétaire du club se projette, qu’il réfléchisse à ce qu’il veut mettre en place et comment. Avec les moyens que nous avons, c’est quasiment impossible d’avoir un club de Ligue 1. Je suis encore motivé et j’aime ce que je fais. J’aimerais bien voir encore Grenoble en Ligue 1 plusieurs années. Nous verrons bien après le passage auprès de la DNCG.
Vous craignez pour la fin de saison. Pensez-vous que vos joueurs ont lâché hier soir ?
Je suis sûr que des joueurs ont lâché et pensent à leur intérêt personnel. Mais ils n’ont pas le droit d’y penser maintenant. C’est à moi de rester vigilant. Il faut que l’on fasse notre boulot jusqu’au bout. J’espère que cette saison était un accident.