Belhanda : « Le titre ? On en discute »

Invité de Larqué Foot sur RMC ce vendredi, Younes Belhanda s’attend à vivre une fin de saison excitante dans la lutte pour le titre, objectif désormais avoué de Montpellier qui reçoit Valenciennes, samedi (19h00).

Younes, avez-vous le sentiment que les rencontres de fin de saison sont plus difficiles ?

Ce sont des matches compliqués d’autant que VA joue le maintien. Au match aller, ils nous avaient posé des problèmes offensivement. Il va falloir contourner cette équipe et faire bouger leur bloc.

Avez-vous connu un petit vent de panique après la défaite à Lorient (2-1), dimanche dernier ?

On n’a pas de temps à perdre. Paris est à deux points, Lille revient aussi. Ils n’ont plus que sept points de retard. Ça va très vite. A nous de faire le maximum pour s’imposer samedi. Après, il ne restera plus que cinq matches. Ça va se jouer dans les têtes. Ce n’est pas la fatigue qui va nous déstabiliser mais plutôt l’aspect psychologique. Savoir que Paris et Lille sont derrière nous et attendent notre faux pas, ça va jouer sur la fin.

Vous avez tout de même semblé fatigués à Lorient…

C’était le troisième match en une semaine sur un terrain synthétique. C’était un petit faux pas vu que Paris a concédé le match nul et que Lille est encore à sept points. On a remis la machine en route après avoir fait une semaine normale. On est prêts pour jouer ce match contre Valenciennes.

« Je n’ai pas trop pensé à la suite »

Discutez-vous du titre de champion de France dans le vestiaire ?

On en discute. Il reste peu de matches. Ce serait bête de gâcher six matches alors qu’au bout, il y a un titre de champion de France. On va essayer de jouer les matches à fond et ne pas se poser de questions. On fera les calculs à la fin.

Comment abordez-vous ce sprint final ?

Il reste six matches. Paris va jouer les mêmes matches que nous. On doit prendre notre destin en mains et foncer. On fait ça depuis le début de la saison. On a pratiqué du beau jeu et on a marqué des buts. Ça ne se perd pas en un clin d’œil.

Votre président, Loulou Nicollin, a indiqué que vous resteriez à Montpellier en cas de qualification en Ligue des champions. Confirmez-vous cela ?

S’il vous a dit ça, c’est que c’est la vérité… Pour le moment, je n’ai pas trop pensé à la suite. Je suis plus concentré sur la fin de championnat qui est très excitante que sur autre chose.

Larqué Foot