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Ben Arfa : "Même si le Real Madrid venait, mon choix était fait"

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Hatem Ben Arfa a signé ce lundi un contrat de 18 mois en faveur de l’OGC Nice. Après avoir satisfait aux tests médicaux, l’international français de 27 ans a livré ses premiers mots avant de se rendre dans la boutique officielle du club, où l’attendait une foule de supporters tout heureux de récupérer un autographe du nouveau n°4 niçois.

Bodmer et Julien Fournier, les détonateurs de sa venue

« J’étais en contact avec Mathieu Bodmer (qu’il a connu à Lyon, ndlr). On a discuté et il m’a demandé : "Ça t’intéresserait de venir à Nice ?". Je lui ai répondu : "Bien sûr, c’est un club qui a une grosse histoire." Pour moi, c’est très bien de revenir en L1. Il a ajouté que Julien Fournier était le directeur général. Je l’ai connu à Marseille et j’ai de très bonnes relations avec lui. Julien Fournier m’a appelé, on a discuté longuement. J’ai confiance en lui et j’ai besoin de cet encadrement et de retrouver des gens avec qui j’ai de bonnes relations et qui ne me jugent pas, comme certains le font à travers la presse. C’était intéressant de venir ici. Ensuite, j’ai rencontré le coach (Claude Puel). J’ai bien aimé son intégrité et la manière dont il me parlait du football. Au bout de 10 minutes, j’étais fixé et le choix était fait. Même si le Real Madrid venait à ce moment-là, c’était fini. Mon choix était fait.

Nice, sa dernière carte ?

« On peut dire que c’est ma dernière carte au niveau du football, peut-être. Mais le plus important pour moi, c’est de venir ici, de prendre du plaisir, de pouvoir m’accomplir en tant que footballeur et d’être sur le terrain. Je veux aider ce club avec mes qualités. »

Les a priori sur Claude Puel balayés

« J’ai aimé l’être humain. A travers la presse, j’avais des a priori puisqu’on disait que c’était une personne très dure et rigide. Mais quand je l’ai rencontré, j’ai vu que c’était une personne intègre, avec des valeurs humaines. C’est très important pour moi. Niveau football, il connait vraiment son sujet. Il veut m’intégrer dans un collectif et son discours m’a plu immédiatement. »

Nice, un choix étonnant ?

« Ça peut étonner mais je ne peux pas me mettre à la place des gens. Ils pensent comme ils veulent. Pour moi, c’est un très bon choix. C’est un club qui a une grande histoire et qui veut faire quelque chose. M’intégrer dans cette équipe, je le vois comme une chose très intéressante pour moi. Ce n’est pas du tout gênant (d’arriver chez le 11e de L1, ndlr). C’est un club qui a de l’histoire. Les gens qui sont ici, comme le président (Jean-Pierre Rivère), Julien Fournier ou le coach, sont ambitieux. Si ces personnes sont ici, c’est pour faire quelque chose. Il y a des clubs mieux classés aujourd’hui mais il faut du temps pour construire et Nice est en train de le faire. Je voulais vraiment revenir en France. C’est le pays où j’ai grandi et c’est la culture dont j’ai bénéficié quand j’étais petit. C’était important de revenir. A Nice, il y a le cadre nécessaire pour m’exprimer et être moi-même. Je pense apporter mes qualités sur le terrain et mon expérience par rapport à ce que j’ai pu vivre comme footballeur. Il y a beaucoup de jeunes joueurs et je peux leur apporter. »

Son passage mitigé en Angleterre (Newcastle de 2010 à 2014, Hull en 2014)

« J’ai vécu beaucoup de bonnes expériences, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai aussi eu une grosse blessure. Le plus important, c’est d’avoir accumulé ces expériences qu’elle soit bonnes ou mauvaises. »

Propos recueillis par Yann Pécheral