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Blanc : « On a débranché la prise »

Laurent Blanc n'était pas loin de vivre un scénario catastrophe

Laurent Blanc n'était pas loin de vivre un scénario catastrophe - -

Dans un match complètement fou, Bordeaux s’est imposé dans la douleur face à Toulouse (4-3) grâce à un but à la 87e minute de Pierre Ducasse.

Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux) : « On a vu ce soir (hier) l’image de Bordeaux. On est capable de faire une très bonne première mi-temps et de débrancher la prise à la pause. Et après, on a la deuxième mi-temps que l’on connaît. Il y a un mois ou deux, avec le même scénario, on n’aurait pas été capable de l’emporter. C’est un match qui arrivait après la lourde défaite à Caen (3-0) et je pense qu’elle était encore présente dans les esprits. A 3-0 contre Toulouse, on aurait pu penser qu’on avait la confiance nécessaire pour garder le résultat. En encaissant le premier but toulousain, j’ai senti l’équipe faiblir. Malheureusement, on a pu voir que j’avais effectivement raison. »

Pierre Ducasse (auteur du 4e but de Bordeaux) : « On travaille régulièrement les coups-francs à l’entraînement. Jean-Louis Gasset (entraîneur adjoint) nous répète de viser le deuxième poteau parce qu’il arrive souvent de marquer des buts comme ça, sans que la balle soit touchée. Avant de le tirer, j’ai pensé aux paroles de Jean-Louis. Tant mieux pour nous, ça a marché. Ce n’est pas dans mes habitudes de tirer les coups-francs mais comme Alonso était sorti, j’ai pris mes responsabilités, comme le coach l’avait demandé. »

Elie Baup (entraîneur de Toulouse) : « Je suis vraiment déçu pour les joueurs de ne pas avoir pris un point. Maintenant la manière est encourageante. Il faut s’appuyer sur cette deuxième mi-temps pour la suite (triplé d’Elmander en quinze minutes) car on a besoin de trouver du positif. Ca fait longtemps qu’on n’avait pas fait une mi-temps comme celle-là. On travaille beaucoup sur les coups de pieds arrêtés et on est défaillant, c’est regrettable. Ce n’est pas le fait d’un seul joueur, c’est l’ensemble. Il faut de la confiance, pas seulement dans les coups de pieds arrêtés mais aussi dans le jeu. »

La rédaction - Olivier Scharwz