Bordeaux revient aux affaires

En s’imposant (1-3) à Brest ce dimanche en match décalé de la 26e journée de L1, les Girondins ont retrouvé un visage conquérant. Même si tout n’a pas été parfait, cette victoire pourrait redonner de l’ambition à un groupe qui semble de nouveau prêt à œuvrer sous les ordres de Jean Tigana.

Ce n’est pas encore une résurrection. Mais cela y ressemble. En s’imposant (1-3) sur la pelouse de Brest ce dimanche, Bordeaux a retrouvé des couleurs. Et un sourire presque éclatant. « Ça fait du bien, glisse le portier Cédric Carrasso. On avait besoin de faire un gros match à l’extérieur. C’est une grande satisfaction. C’est peut-être un match référence. En tout cas, dans l’état d’esprit. Il faut continuer sur cette voie. »

Une semaine après avoir corrigé Auxerre (3-0), les Girondins ont confirmé en Bretagne. Profitant du retour de Marc Planus, seulement titulaire pour la deuxième fois cette saison, ils se sont montrés solides en défense. Et efficaces devant. « Les attaquants bordelais nous ont mis en difficulté, reconnait Ahmed Kantari, le défenseur brestois. Ils ont pris confiance au fil du match. Ça a été difficile pour nous. »

Le maintien de Tigana a remobilisé l’équipe

Après une première période assez soporifique, de part et d’autre, les joueurs de Jean Tigana ont passé la vitesse supérieure. Wendel a allumé la première mèche d’un somptueux coup-franc (49e). Jaroslav Plasil a doublé la mise tout en finesse (65e), avant que Cheick Diabaté n’inscrive son premier but de la saison en championnat (91e). Entre-temps, Brahim Ferradj (87e) avait réduit le score. De quoi donner quelques sueurs froides au banc bordelais. Mais les Girondins ont tenu le choc.

Grâce à leur neuvième victoire de la saison en L1, ils reviennent à la 7e place au classement. Et entrevoient à nouveau les sièges européens. La claque reçue à Lorient (5-1) le 19 février est digérée. Le maintien officiel de Tigana semble avoir remobilisé une équipe au bord du gouffre ces dernières semaines. « Ça a été une chose importante, reconnait Carrasso. L’intervention du président De Tavernost nous a fait du bien. Il va falloir continuer. » Dès dimanche face à Monaco (17h).

Alexandre Jaquin avec Pierre-Yves Leroux, à Brest