Caïazzo et De Saint-Sernin au CSA

« On est là, Frédéric de Saint-Sernin et moi, pour représenter le monde pro, pour voir comment fonctionne le monde de l'arbitrage, pour transmettre cette information dans un monde pro qui n'a pas obligatoirement une connaissance optimale de ce fonctionnement. Il faut faire en sorte de bien informer, de favoriser toute forme de communication avec l'arbitrage, de faire savoir que ça travaille au CSA, à la DNA (Direction nationale de l'arbitrage) », a expliqué Bernard Caïazzo, l’un des deux présidents de Saint-Etienne.
« Le but c'est aussi que les présidents de clubs s'intéressent à l'arbitrage tout le temps, et pas seulement pendant 48 heures quand les choses se passent mal, je sais de quoi je parle j'ai été président (numéro 2 du Matra Racing puis président du Racing quand Matra s'est retiré, ndlr) », a affirmé de son côté Jean-Louis Piette, le président du CSA. Ce dernier a également évoqué des pistes pour améliorer la communication des arbitres en cas de polémique après un match : « Quand un arbitre sort d'un match, il est souvent fatigué, comme les joueurs, mais l'observateur, qui est souvent un ancien arbitre international, peut aller tout de suite après une partie dans un car régie revoir des images, des ralentis, et aider ainsi l'arbitre à mieux communiquer après le match ».