Camara : « Pas inquiet »

Le PSG se déplace lors de la 11e journée de championnat à Valenciennes. Malgré un début de saison délicat, Zoumana Camara se montre confiant.

Zoumana, comment abordez-vous la rencontre face à Valenciennes ?
Ce ne sera pas un match facile. Valenciennes est une équipe agressive, qui se bat pendant 90 minutes et qui s’appuie sur de nombreuses qualités. Ils sont assez performants à domicile depuis le début de la saison (quatre victoires et un nul). On s’attend à un dur combat. Il faudra répondre au combat physique qui nous sera proposé. Comme à chaque rencontre, on doit être ambitieux, solide et efficace. Je pense que nous avons les armes pour les inquiéter. Il faut maintenant le prouver sur le terrain.

Comment avez-vous vécu cette période de deux semaines sans match ?
Ca ne fait jamais plaisir d’avoir une longue coupure après une défaite (Rennes s’est imposé 3-1 au Parc des Princes). Mais nous n’avons pas trop cogité. On s’est tout de suite remis au travail pour préparer cette rencontre. Nous avons disputé un bon match à Grenoble où nous avons gagné 3-1. On a repris confiance en prenant certains repères.

Verra-t-on une nouvelle charnière défensive ?
Ca, je ne sais pas. Il faut poser la question au coach pour avoir la réponse. J’ai joué avec Mario Yepes à Grenoble mais ça ne signifie pas qu’on sera associé pour le match de demain. Nous sommes à la disposition de l’entraîneur et nous faisons ce qu’il nous demande. Le groupe est suffisamment étoffé pour avoir différentes solutions en défense.

Mentalement, vous sentez-vous encore fébriles ?
On arrive à Valenciennes avec une certaine sérénité. Mais la confiance revient en enchaînant les bons résultats. On ne se pose pas de questions. On n’est pas plus inquiet que cela. On bosse en essayant d’emmagasiner le plus de points possible. Je ne suis pas inquiet. Nous avons disputé seulement dix matchs. Mais quand on connaît une période un peu difficile au PSG, on en parle beaucoup plus que dans les autres clubs. C’est tout de suite l’état d’urgence. Il faut rester serein.

La rédaction - Fabien Lefort